On annonce une prochaine visite de la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du Premier ministre néerlandais démissionnaire, Mark Rutte, en Tunisie demain, dimanche 16 juillet, selon l’agence de presse italienne Nova.
La question de la migration irrégulière a fait une apparition fracassante depuis quelques mois, en se propulsant sur le devant de la scène et en accaparant l’intérêt de l’opinion publique, de l’Etat tunisien, des médias et des diverses composantes de la société civile.
La position officielle de l’Etat tunisien se résume ainsi : oui à la présence des ressortissants africains, subsahariens en Tunisie, à condition qu’elle soit légale et contrôlée. Mais qu’en est-il au juste concernant ce dossier très complexe et qui fait l’objet de toutes les rumeurs, âpres négociations, malentendus et conflits ? En effet, comment peut-on imaginer que la Tunisie, terre d’accueil, d’hospitalité et d’ouverture, puisse devenir un lieu où des femmes et des hommes puissent être victimes de maltraitance ou de violences racistes ?
S’il y a des dérapages, ils ont été vite maîtrisés. Dans cet ordre d’idées, la décision de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) d’organiser des séances plénières consacrées au dialogue entre les députés et des membres du gouvernement autour de la question migratoire est la bienvenue. Ces séances, qui seront présidées par Brahim Bouderbala, devraient donner lieu à des débats entre les élus et les membres du gouvernement et proposer des réponses aux multiples interrogations.
Pas moins de 51 questions écrites, en rapport entre autres à la question migratoire, seront adressées par les députés à la Cheffe du gouvernement et aux ministres. Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a reçu jeudi dernier, les ambassadeurs africains accrédités en Tunisie. Une initiative qui va dans le sens de l’apaisement.
Tous ont fait part de la détermination de leurs pays à renforcer la coopération contre la migration irrégulière. Ils ont convenu qu’une telle coopération devra se faire dans le cadre d’une approche globale, permettant de contrer efficacement les réseaux de trafiquants et de passeurs. Cités dans un communiqué, les diplomates ont dit comprendre parfaitement « la position tunisienne sur la question de la migration, et reconnaissent les efforts déployés par la Tunisie ».
Une position claire qui n’a jamais changé
Les ambassadeurs ont fait part de leur disposition à coopérer étroitement avec la Tunisie pour mettre sur pied des solutions communes et durables et pour faire face au phénomène de la migration irrégulière dans le respect de la dignité humaine et des conventions internationales. Le chef de la diplomatie tunisienne a estimé, pour sa part, qu’il ne faut pas céder à la facilité des amalgames, tout comme il est primordial d’opter pour un discours responsable et une stratégie de communication efficace sur la question migratoire.
Il est vrai que la presse internationale n’y est pas allée de main morte ces dernières semaines. Le ministre des Affaires étrangères a tenu à rassurer les citoyens d’Afrique subsaharienne venus légalement en Tunisie, réitérant la disposition de la Tunisie à faciliter les procédures de retour des migrants vers leurs pays d’origine.
Par ailleurs, la position officielle de la Tunisie est claire et n’a jamais changé. Tout en restant ouverte aux propositions constructives, elle est intransigeante quant au respect des lois sur son territoire, et de la souveraineté nationale. Comme elle refuse de jouer aux gendarmes des mers. Et c’est dans ce cadre que l’on annonce une prochaine visite (une autre) de la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du Premier ministre néerlandais démissionnaire, Mark Rutte, en visite à Tunisie demain, dimanche 16 juillet, selon l’agence de presse italienne Nova.
Citant la porte-parole de la Commission européenne, Dana Spinant, Nova affirme que Meloni, Von der Leyen et Rutte rencontreront de hauts responsables tunisiens en vue de poursuivre les discussions autour du partenariat global en négociation depuis la dernière visite en Tunisie le 11 juin 2023.
La même porte-parole indique encore que le trio s’était déjà rendu à Tunis où l’Union européenne avait proposé un «partenariat global» à la Tunisie, assorti d’un soutien financier s’élevant à plus d’un milliard d’euros. «Cette nouvelle visite serait appelée à finaliser les discussions déjà entamées lors de la dernière visite au mois de juin»
Dr. E. Moudoud
15 juillet 2023 à 21:33
ENCORE! MAIS POURQUOI FAIRE? POUR DISCUTER DE QUOI? NOTRE POSITION EST PLUS QUE ‘CLAIRE’. MARRE DES ‘PALABRES GRECQUES’… PARDON, EUROPÉENNES. SURVEILLEZ VOS ‘FRONTIÈRES’ VOUS-MÊMES’…ON N’EST PAS VOS ‘FLICS’…ON A ASSEZ DE PROBLÈMES COMME ÇA. ALLEZ PLUS ‘EN AMONT’, CHEZ LES PAYS ‘ÉMETEURS’ DE CETTE ‘MIGRATION IRRÉGULIÈRE’ ET ARRÊTER DE ‘POMPER’ LEUR RESOURCES NATURELLES AFIN QU’ILS PUISSENT LES ‘TRANSFORMER’ SUR PLACE ET ‘CRÉER’ DES JOBS BIEN PAYÉS POUR LEURS JEUNES. LA TUNISE N’A RIEN À AVOIR AVEC VOTRE ‘PILLAGE’ DE L’AFRIQUE SUB-SAHARIENNE! VIVE LA TUNISIE. VIVE LA RÉPUBLIQUE. VIVE KAIS SAIED. BOURGUIBA NE MOURRA JAMAIS…JAMAIS.