Nous sommes à bord du même bateau. Nous devons donc partager le même pain. Il ne devrait pas y avoir un pain pour les pauvres et un autre pour les riches. Car, dans sa symbolique, le pain est un trait d’union entre la terre et le ciel. Entre la nourriture terrestre et celle céleste. C’est un ferment de notre unité. Et c’est pour cela qu’il doit être accessible à tous. Certes, certains diront que le pain des pauvres est un poison blanc tout comme le sel. Alors s’il nuit à la santé, il faut travailler afin qu’il soit de meilleure qualité. Non pas l’offrir tel quel aux démunis, et étaler un pain plus sain à des prix qui ne sont accessibles qu’aux riches. Mais en vérité, comme l’a si bien décrit le Chef de l’Etat dans sa rencontre à la Kasbah avec la Cheffe du gouvernement et la ministre des Finances, ce pain fait l’objet de spéculation et procure de la richesse à des boulangers avides de gain. C’est que dans la morosité ambiante de la perturbation de la sécurité alimentaire due aux sanctions occidentales contre Moscou, cela a provoqué beaucoup d’impacts négatifs sur le commerce de blé et d’engrais. Mais cette crise a été amplifiée par l’entrée en action des lobbies qui profitent de la perturbation pour jouer aux spéculateurs dans notre pays.
On le sait depuis longtemps, dans ce business, le fardeau est supporté par l’Etat et la richesse est pour les privés voraces. Car ce que l’on constate c’est que la crise n’est guère une crise d’approvisionnement en produits céréaliers mais une crise de stockage et de distribution puisque finalement on peut faire la file durant des heures devant une boulangerie «populaire» sans pouvoir acheter du pain, alors qu’il suffit de se rendre dans une «boulangerie non classée» pour le trouver proposé à des prix plus élevés. Mais disons sans ambages, à cette frénésie du gain s’ajoute une stratégie de « colère » imaginée par des acteurs politiques et dévoilée par les enquêtes dans l’affaire du complot contre la sûreté de l’Etat. En effet, en ciblant le ventre des Tunisiens, on pousse vers une révolte de la faim qui n’aura pas lieu tant que l’Etat est présent, fort et réactif. Des complices au sein des rouages de l’administration agissent aussi dans l’ombre sous prétexte d’habituer les citoyens à la crise pour faire accepter progressivement l’idée de la levée de la subvention sur le pain. Ils sont désormais avertis et le coup de semonce est venu du plus haut sommet de l’Etat.
Dr. E. Moudoud
29 juillet 2023 à 21:48
MERCI ENCORE SI CHOKRI…MAIS ET POUR FAIRE COURT… ON ATTENDS QUOI POUR ÉLIMINER…PHYSIQUEMENT… CES CHIENS…QU’ILS ‘SPÉCULENT’ AVEC LE PRIX DU ‘CAVIAR’…MAIS PAS AVEC LE PAIN DE NOTRE PEUPLE…MAIS C’EST FOU…C’EST DES TUNISIENS …CES CHIENS. MERCI ENCORE SI CHOKRI…SI LAHBIB AURAIT FUSILLÉ CES CHIENS…PLACE DES MOUTONS. VIVE LA TUNSIE. VIVE LA RÉPUBLIQUE. VIVE KAIS SAIED. BOURGUIBA NE MOURRA JAMAIS…JAMAIS.