Le dur apprentissage se poursuit pour les Bleus appelés à en découdre avec Al Nasr d’Arabie Saoudite.
Corrigé par Ezzamalek d’entrée de phase finale de la Coupe arabe, les coéquipiers de Bechir Ben Saïd n’auront pas le temps de cogiter, car Al Nasr se dresse ce soir devant des Bleus qui constatent le chemin à accomplir pour atteindre un haut niveau de performance à l’échelle arabe. Le dur apprentissage se poursuivra donc pour les gars du Ribat, au révélateur d’Al Nasr en cette seconde journée. Sèchement battus par Ezzamalek pour leur entrée en lice, les Usémistes ont certes été courageux, mais la marche était trop haute. Tant les Bleus n’ont pas comblé certains handicaps constatés après les départs des Omrani, Ouattara, Saghraoui, Chikhaoui, Tka et autre Oumarou.
En clair, même si l’USM s’est renforcée en cette inter-saison, on attend encore de voir de visu l’apport des Soltani, Ouali, Dhaou, Paco, Slimane, Ouerfelli, tous non retenus pour le match face au Zamalek, alors que, dans le même temps, même si Babacar Sarr, Salhi et Faycel Mannai ont été alignés, ils n’ont pas vraiment alimenté le réacteur usémiste, un Onze qui n’a pu tenir la dragée haute à un ensemble zamalkaoui maître de son sujet.
Capitaliser sur un temps fort
Ce soir, l’USM s’attaque à la citadelle d’Al Nasr de Ronaldo, Brozovic, Ospina et Fofana, une équipe redoutable qui a cependant été tenue en échec en ouverture de compétition par Al Shabab, une autre grande écurie saoudienne présente en Coupe arabe. Et si le manque d’expérience a été préjudiciable en ouverture du tournoi, davantage de percussion devant et plus d’agressivité derrière pourraient permettre aux Bleus de garder le contrôle. Capitaliser sur un temps fort, intégrer les requis d’une phase finale de Coupe arabe, sur le rythme et l’intensité, l’USM doit progresser et tenter surtout de concrétiser ses actions favorables.
Aujourd’hui, si l’USM est en pleine découverte d’un autre monde du ballon rond, l’important n’est pas seulement de participer mais d’évoluer en réunissant tous les ingrédients pour bien figurer face à Al Nasr. Pas de place à l’hésitation, aux réticences et au tâtonnement. Les Traoré, Mhrisi, Boutiche, Sarr et autre Baccar doivent mettre le paquet, et à cœur vaillant…