A cause du quota qui leur a été attribué et qui a été revu à la baisse en raison du manque de farine, des boulangeries situées dans des quartiers populaires se limitent à trois voire deux fournées au courant de la journée puis baissent le rideau en début d’après-midi. Cette restriction des ventes de pains fabriqués à base de farine subventionnée occasionne, tous les jours, non seulement de longues files d’attente mais aggrave également le phénomène de gaspillage alimentaire car la peur de manquer de pain pousse le citoyen lambda à acheter plus qu’il n’en a besoin. Les baguettes, qui n’auront pas été consommées la veille et qui ont perdu forcément de leur fraîcheur, iront directement à la poubelle. Afin de lutter contre le gaspillage alimentaire, des spots de sensibilisation devraient être diffusés dans les divers supports médiatiques dans le but d’inciter les citoyens à rationaliser leur consommation de pain.