La 57e édition du Festival international de Hammamet a accueilli, vendredi 11 août, la chanteuse de reggae caribéenne Queen Omega et le groupe The Royal Souls.
Vendredi 11 août, face au public de Hammamet particulièrement sensible et passionné par le reggae, Queen Omega a détoné en couleurs, habillée typiquement en caribéen en bleu/vert et orange et a joué des sonorités multiples, allant du swing, au jazz, au hip-hop jusqu’à une légère touche de rock, le tout dans un registre reggae, en dansant et faisant remuer le public.
De son vrai nom Jeneile Osbrone, Queen Omega et le groupe The Royal Souls composé de Thomas Broussard à la guitare, David Sitbon à la batterie, Cyril Colling au piano, Thierry Lechauve à la basse et les deux choristes Sandra Oujagir et Linda Rey, ont proposé un répertoire de 15 morceaux tirés de son dernier album « Freedom Legacy » et quelques autres titres phares de sa discographie tels « Ganja Baby » et « Jahamazing ».
Entre les morceaux, elle n’a pas raté une occasion pour remercier le public, exprimer sa joie d’être en Tunisie et en Afrique du Nord pour la première fois et pour faire des discours autour de la paix, de l’amour et des libertés individuelles, provocant chez le public une émotion particulière et un moment de quiétude et de fraternité.
Queen Omega a souhaité du courage à tous ceux qui se battent pour leurs libertés et aux peuples qui s’accrochent à la vie malgré tout. « Je veux que vous ayez de la compassion et que vous vous soutenez mutuellement », a-t-elle exprimé. Elle a également salué l’équipe technique du festival en criant : «Amour aux Tunisiens, qui travaillent dur».
« Freedom Legacy », son nouvel album sorti en mars 2023, était sans doute une ode à la liberté que Queen Omega a chantée sur la scène du FIH et une preuve que quels que soient nos différences culturelles et ethniques, nos besoins et aspirations restent les mêmes. En chantant le morceau « Lioness », tiré de ce même album, elle a rendu hommage à toutes les femmes en faisant honneur aux hommes qu’elle a appelées « Kings » (Rois), mentionnant que nous devons tous avancer ensemble, sans aucune séparation.
Enveloppée par le Rastafarisme, Queen Omega a levé haut le drapeau de son pays Trinité-et-Tobago et partagé un moment d’intimité avec le public du FIH en dansant, sautant sur et autour de la scène et tapant le rythme avec ses pieds et avec toute son âme. La scène du FIH a vécu grâce à la prêtresse du reggae Queen Omega et ses complices The Royal Souls, un concert de reggae rythmique aux multiples influences avec des passages de rap et de spiritualité, laissant frémir un public tous âges confondus.