Mardi dernier, à l’Aouina, sous un soleil de plomb, étaient mis à la vente des fruits locaux ainsi que des bananes.
Concernant ce dernier, sans être un médicament, il est recommandé pour aider les hypertendus lors des crises, il était proposé à 18.000 le kilo. Ce qui était vraiment intolérable et suffisait pour dissuader plus d’un passant à en acheter… Car la spéculation frappe encore intra-muros. Pourtant, on a signalé récemment dans nos colonnes que certains secteurs sensibles dans le domaine de la distribution, en l’occurrence les fruits importés, ne peuvent plus être gérés continuellement «avec autant d’insouciance et de nonchalance». Mais que nenni, les marchands ambulants font fi de ces instructions élémentaires.
Alors qu’au dernier Ramadan, la lutte intense des brigades du contrôle économique a permis d’empêcher les fraudeurs d’exercer leur activité illégale, au point d’avoir pu dénicher des bananes à 5 D le kilo, dans certains grands espaces commerciaux, mais, passée cette période, on retombe dans les travers de la distribution illicite et peu ou non contrôlée.
Abidi
19 août 2023 à 23:09
C’est bien simple il ne faut pas les acheter