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Qu’attendons-nous ?

Editorial La Presse

Nous sommes sur le même continent, mais beaucoup nous sépare. Nos voix sont éparpillées et notre image est navrante. Nous disposons des richesses les plus importantes du monde, mais restons pauvres. Nous sommes pourtant le creuset des civilisations, la biosphère de la nature et formons l’espoir et l’avenir du monde. Nous sommes les Africains. Nous avons été saignés à blanc, dépossédés de nos biens et avons offert nos enfants comme chair à canon pour des guerres qui ne nous concernent pas. Tout a été fait pour qu’on reste à la merci de l’Occident. La vérité est que les Occidentaux ne sont pas plus forts, mais nous sommes plus faibles, car nous n’avons jamais pensé à unir nos forces, à imposer notre voix.

Nos infrastructures demeurent non connectées, nos routes non reliées, nos productions très mal exportées, nos échanges peu valorisés. Nous continuons à ériger des barrières là où il ne faut pas. A s’entretuer pour des questions où des solutions communes sont possibles. A acheter des armes au lieu des médicaments, des aliments. Nos monnaies ne sont pas échangeables, acceptables dans nos propres pays. Pour communiquer on est obligé de le faire en français, en anglais ou en espagnol, soit dans l’une des langues des colonisateurs. Les langues locales ont tendance à disparaître, nos cultures, le Beau et une grande partie de l’humanité avec.

A cet effet, il est grand temps que les pays africains unissent leurs voix pour devenir le pont qui les relie dans la reconquête des attributs de leur souveraineté et de relancer les moteurs de leurs économies.

Nous avons besoin d’un élan fort pour mener une action de développement en Afrique et pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) et pour que  chaque Africain ait la vie et la chance qu’il mérite.

La pandémie de Covid-19 qui a frappé le monde comme un éclair a révélé les contours de profondes inégalités. Mais nous savons que seuls le développement et la croissance durable apaiseront les craintes, offriront une vie meilleure aux femmes et aux hommes et établiront une base solide pour la stabilité et la paix dans tous les pays africains. Alors qu’attendons-nous ?

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Un commentaire

  1. Dr. E. Moudoud

    19 août 2023 à 23:16

    SI CHOKRI COMME TOUJOURS VOUS ÊTES LA ‘FIERTÉ’ DE NOTRE PRESSE ET DE NOTRE TUNISIE. TOUS LES ‘DÉFIS’ DU DÉVELOPPEMENT DE NOTRE AFRIQUE… DEPUIS ‘L’AGENDA FOR AFRICA…’ SONT CONNUS…SURTOUT LES PROBLÈMES ‘STRUCTURELS’…QUI DURENT DEPUIS SI LONGTEMPS ET TOUS LES ‘AGENDAS’ PAR-CI…PAR-LÀ…QUI ‘PROMETTENT’ LA ‘LUNE’… POURTANT LES SOLUTIONS ‘CONCRÈTENT’ SONT CONNUES…PAR TOUS LES ‘AFRICAINS’…MAIS ALORS OÙ EST LE ‘PROBLÈME’? LE IMF? LA BM? L’AIDE-BILATÉRALE? NOS ÉTATS AFRICAINS? À QUI LA FAUTE? IL Y A ENCORE DES ENFANTS EN AFRIQUE EN 2023…QUI CONTINUENT DE MOURRIR DE ‘MALARIA’ ET MÊME DE FAIM…JE REPÈTE EN …2023! NOTRE TUNISE…PAYS ‘FONDATEUR’ DE L’OUA, DE LA BAD ET DE LA ‘FRANCOPHONIE’ NE PARDONNERA JAMAIS. VIVE LA TUNISE. VIVE LA RÉPUBLIQUE. VIVE KAIS SAIED. BOURGUIBA NE MOURRA JAMAIS…JAMAIS.

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