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La communication ne peut être que salutaire et bénéfique

Editorial La Presse

LES responsables des différents départements officiels, dont ceux gouvernementaux, commencent à parler et à communiquer, en faisant des déclarations et en accordant des interviews aux médias publics et privés pour présenter l’action publique. 

La dernière en date est celle du ministre de l’Economie et du Plan qui a tenu des propos clairs et francs concernant la situation économique et financière, mettant en exergue la nécessité de procéder aux réformes qui s’imposent dans les différents secteurs. Il a même fait remarquer que plus lesdites réformes tardent à être mises en place, plus leurs effets seront difficiles à supporter, d’où l’impératif de les lancer, en veillant à éviter les éventuelles retombées préjudiciables sur les catégories sociales à faibles revenus.

Autre déclaration de taille qui a permis de répondre à des interrogations récurrentes, ces derniers jours, au sujet des musées du Bardo et de Carthage. Ainsi, face aux rumeurs insistantes relayées par certains sites, faisant état d’une prétendue « fermeture définitive » des musées en question, la ministre de la Culture y a opposé des démentis catégoriques, en fournissant des explications plausibles portant sur des opérations de maintenance et de restauration.

Et pour étayer ses propos, elle a fait des comparaisons avec des faits similaires survenus dans d’autres pays développés,  en l’occurrence le musée du Louvre en France.

Le dernier communiqué conjoint entre les trois ministères de la Justice, de l’Intérieur et des Technologies de la communications a permis de clarifier les projets des autorités en vue de faire face à un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur : la prolifération des pages, dont celles qui sont sponsorisées, diffusant de fausses informations et autres propos diffamatoires.

Prétendant qu’il s’agit de pratiques qui relèvent de la liberté d’expression, ces pages et leurs auteurs, dont bon nombre sont connus sur la place, ainsi que leurs bailleurs de fonds, ne font rien d’autre que dénigrer les gens, se croyant au-dessus des lois et pouvant agir en toute impunité. Un pas vient d’être franchi, donc, dans ce sens, en attendant la publication des titres et auteurs de ces pages comme promis.

En tout état de cause, c’est en jouant la transparence que l’on regagne la confiance des Tunisiens.

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