Une séance de travail a permis de passer en revue les principaux problèmes et défi s qui se posent au tourisme saharien et oasien, ainsi que les opportunités qui permettent de le faire évoluer vers un tourisme durable.
Une équipe de travail des directions chargées de l’investissement, l’encadrement des promoteurs, les produits, le patrimoine et la promotion se déplace, à partir d’aujourd’hui, mercredi, vers les gouvernorats de Tozeur, Kébili et Tataouine. Objectif, organiser des séances de travail avec les autorités locales.
Les professionnels et les autorités examineront les moyens à même de concrétiser les décisions annoncées le 6 juillet 2023, lors de la séance de travail ministérielle.
Il s’agit d’identifier les problèmes qui empêchent l’évolution de ce produit important, qu’est le tourisme saharien et oasien, selon un communiqué publié hier par le ministère.
Pour rappel, la séance de travail a permis de passer en revue les principaux problèmes et défi s qui se posent au tourisme saharien et oasien, ainsi que les opportunités qui permettent de le faire évoluer vers un tourisme durable. La valorisation, l’identifi cation et la protection du patrimoine culturel, humain et naturel se présentent autant comme les préoccupations des professionnels.
Autres objectifs, créer de nouvelles opportunités d’investissement et de nouveaux marchés pour les produits locaux, de terroir et artisanaux, améliorer les équipements, assurer une bonne exploitation des ressources naturelles et préserver l’équilibre écologique. Les mesures devant être prises à court et moyen termes pour promouvoir le tourisme saharien et oasien ont été au centre de cette séance de travail ministérielle. Ces mesures concernent, essentiellement, la gouvernance, la révision du cadre législatif, le développement du produit, le transport, la protection de l’environnement, l’investissement et les ressources humaines, ainsi que la promotion et la commercialisation.
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Moez Belhassine, a mis l’accent, au cours de cette séance de travail organisée hier, au ministère, sur l’impératif de mettre en œuvre les mesures établies au cours de la réunion.
Il a plaidé pour la promotion du Sahara, en tant que destination touristique «unique», tout en appelant à la nécessité d’unifier les efforts de tous les acteurs. Il faut, également, renforcer les accès à la région et dynamiser le trafi c aérien. Il s’agit, également, d’améliorer les services dans les di érents postes frontaliers du sud tunisien et de développer le parc de transport touristique, ainsi que la valorisation de l’artisanat du sud tunisien.
