Titularisé contre le Botswana, l’attaquant de Häcken aspire à devenir un joueur cadre dans le Club Tunisie. Il promet de travailler dur pour y parvenir.
Vous retrouvez l’équipe de Tunisie par la grande porte. Comment avez-vous vécu ce retour en sélection ?
Je suis très heureux de retrouver les rangs de l’équipe de Tunisie. C’est toujours un honneur, mais aussi un devoir, d’endosser le maillot de l’équipe nationale. Comme vous le dites, un retour par la grande porte. Et j’espère que, dans le futur, je deviens un joueur cadre. Faire son retour en sélection en faisant partie du onze de départ est déjà une grande reconnaissance pour moi. Je suis heureux que ce retour soit ponctué par une victoire. Nous avons obtenu trois points qui nous ont permis de terminer les éliminatoires leaders de notre groupe. Un leadership retrouvé, ce qui est un but atteint. En effet, gagner pour retrouver le leadership de notre groupe faisait partie des objectifs escomptés de cet ultime match des éliminatoires de la CAN.
Ce retour en sélection a été ponctué, certes, par une large victoire, mais vous avez eu du mal pendant une heure de jeu à concrétiser votre domination. Est-ce dû seulement aux automatismes pas encore huilés entre anciens et nouveaux ?
Il y a beaucoup de joueurs nouveaux dans l’équipe. Forcément, les automatismes n’allaient pas se former aussi vite. Ce qui explique les difficultés rencontrées pour mettre à profit les multiples occasions que nous nous sommes créées. Malheureusement, la dernière touche nous a terriblement fait défaut durant une bonne partie du match. Il y a aussi le bon côté des choses. Au fait, même si l’équipe est métamorphosée, nous avons réussi à développer un bon volume de jeu et créé pas mal d’occasions de but. Seul bémol : la finition qu’il faudra travailler d’ailleurs aux entraînements afin de l’améliorer lors des prochains matches.
Pour vous, c’est un retour de loin étant que vous avez connu des chutes dans votre parcours avant de retrouver vos marques en Suède, votre pays natal…
Oui, c’est un retour de loin dont je suis fier, d’ailleurs. L’expérience en Egypte avec le club de Pyramids n’a pas marché. En rentrant en Suède, j’ai retrouvé mes marques. Je joue dans avec Häcken, une équipe dont le style de jeu me plaît et qui me convient. Dans la carrière d’un footballeur professionnel, il y a toujours des hauts et des bas. Je suis passé par une mauvaise passe. J’ai su me relever. Maintenant que j’ai trouvé le club qui me convient et qui me permet de progresser de nouveau, je peux me concentrer désormais sur mon parcours en équipe nationale.
Justement, quelles sont vos ambitions personnelles, en sélection nationale?
Je veux continuer à jouer en équipe nationale, mais d’une manière régulière. Les débuts sont toujours difficiles en sélection, particulièrement quand il y a de nouvelles têtes. Au fil du temps, nous apprendrons tous à mieux nous connaitre, ce qui devra se répercuter positivement sur le jeu. Avec les changements opérés au sein du groupe, l’équipe a beaucoup changé. Moi-même, je la redécouvre. Mon ambition en sélection est de faire partie de son ossature en étant l’un de ses éléments clefs, un de ses joueurs cadres. Pour y parvenir, je travaillerai d’arrache-pied pour m’améliorer d’un match à l’autre.