ON le savait. D’après les déclarations des premiers responsables de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie), tout est prêt, du moins sur le plan technique et organisationnel, en vue de la tenue du prochain scrutin pour élire les conseils locaux. Le 1er tour aura donc lieu le 24 décembre 2023.
Et contrairement aux rumeurs selon lesquelles un report de cette échéance serait envisageable, le pouvoir en place dit vouloir honorer ses engagements pris depuis plus de deux ans. Et mettre en place les différents mécanismes institutionnels pour boucler le projet politique et social à l’œuvre.
En effet, ces élections permettront l’ancrage d’un pouvoir législatif bicaméral, qui aura engagé la participation des citoyens. Puisque les habitants des imadas et autres délégations sauront faire parvenir leurs voix par le biais du Conseil des régions et des districts.
Et tout en se félicitant du respect des engagements pris et des délais et en reconnaissant les difficultés générées par le grand nombre de circonscriptions, au nombre de 2.155 lors du 1er tour, l’Isie a promis d’améliorer l’accès au vote et de favoriser son exercice.
L’instance œuvre en ce sens à sensibiliser les citoyens en présentant un plan simplifié de la prochaine échéance et de ses spécificités, dédié aux électeurs potentiels. A cet égard, plus de 3.500 agents ont été mobilisés pour encourager les citoyens à adhérer à une nouvelle participation électorale.
Les précautions ont été prises pour garantir le succès de ce rendez-vous. Mais, on n’avertit jamais assez, la hantise d’un faible taux de participation risquerait de marquer les esprits, et ce, jusqu’au jour de la proclamation des résultats.