Accueil A la une Qualifiée à la phase de groupes de la C1 africaine : Une Espérance pas très convaincante…

Qualifiée à la phase de groupes de la C1 africaine : Une Espérance pas très convaincante…

 

Alors qu’elle était censée mener son modeste adversaire à la baguette, la formation «sang et or» a eu du mal à mettre à profit les multiples occasions créées. Une domination stérile avec à la clé une qualification pas vraiment convaincante à la phase de groupes de la Champions League.

Sur les réseaux sociaux, samedi soir, le ton n’a pas été à la fête. Pourtant, le club «Sang et Or» a composté son billet pour la phase de groupes de la Ligue des champions. Un ton plutôt frustré et frustrant à cause d’une prestation le moins qu’on puisse dire, trop peu convaincante face à la modeste formation burkinabè de l’AS Douanes.  Une bonne frange des supporters a déversé sa colère sur Mouine Chaâbani, lui demandant de quitter ses fonctions de son plein gré. L’argument des supporters mécontents repose sur le rendement peu convaincant de l’Espérance samedi malgré la qualification. Pas de buts malgré l’important volume de jeu développé et les multiples tentatives qui, au final, n’ont pas vraiment inquiété le portier burkinabè. Au meilleur des cas, Mohamed Traoré, le gardien de but de l’AS Douanes, a dû intervenir pour dégager la balle en corner. Si ce n’est pas lui, c’est l’un  de ses défenseurs qui éloignait la balle loin de la cage.

Et à vrai dire, les Burkinabè n’ont fait, tout au long du match, que rester dans leur moitié du terrain où ils ont créé le surnombre, ce qui a réduit considérablement la marge de manœuvre aux attaquants «Sang et Or». Un schéma classique auquel est habitué l’entraîneur espérantiste qui n’a jamais su y remédier. Ce qui explique la colère des supporters qui trouvent que Mouine Chaâbani n’est tout simplement pas l’homme de la situation. Du côté de la direction du club, on ne cesse de confirmer que Chaâbani a la confiance de Hamdi Meddeb et que son limogeage n’est pas à l’ordre du jour.   Bref, une situation le moins qu’on puisse dire embêtante à un moment où les choses sérieuses commencent.

Dans le dur…

Cette saison, l’Espérance de Tunis dispute deux compétitions africaines majeures. Il y a bien entendu la Ligue des champions, mais aussi la nouvelle compétition lancée par la CAF, la Ligue de football africaine, dont le coup d’envoi sera donné le 20 de ce mois à Dar Es Salam en Tanzanie, avec le premier quart de finale opposant le Simba SC à Al Ahly SC. L’Espérance sera à l’épreuve du Tout Puissant Mazembe, en déplacement en RD Congo le 21 courant. C’est dire que le staff technique «Sang et Or» n’a finalement que trois semaines devant lui pour revoir sa copie, sur le plan offensif notamment.

A partir de la fin de ce mois, les «Sang et Or» seront dans le dur. Or, jusque-là, particulièrement samedi contre les Burkinabè de l’AS Douanes, l’EST n’a pas présenté un visage rassurant. Elle est bien loin pour pouvoir véhiculer l’image d’une équipe qui prétend jouer les premiers rôles à l’échelle africaine.

Rodrigues, Sahli et les autres…      

Si Mohamed Ali Ben Hammouda a raté, samedi, sa énième chance pour se positionner comme leader de l’attaque, Yan Sasse a démontré, lui, qu’il est bien utile et qu’il peut apporter des solutions en attaque, sur balle arrêtée notamment. En témoigne son tir sur corner qui a obligé le portier adverse à sortir pour dégager la balle avant que le danger ne s’installe. Bilel Sahli a démontré, lui, durant les minutes qu’il a jouées, qu’il est une bonne solution pour l’animation offensive. C’est aussi le cas d’Oussema Bouguerra et de Houssam Ghacha.  Avec la qualification du Brésilien Rodrigo Rodrigues qui évolue comme avant-centre, le même registre que Mohamed Ali Ben Hammouda, ce dernier manque terriblement d’efficacité, se contentant de courir derrière la balle sans en faire un réel usage), qui devra sortir logiquement des plans du staff technique, à moins qu’il ne se remette en question. Une chose est sûre, le temps n’est plus à l’essai. Mouine Chaâbani, qui dispose désormais d’une bonne armada de joueurs, en attaque notamment, n’a plus droit à l’erreur et doit trouver la bonne formule pour mettre à profit les qualités individuelles de chacun au profit du collectif.  

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