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La solidarité nationale face aux diktats des institutions financières internationales

Editorial La Presse

 

En entamant le sprint final de l’année en vue pour y voir plus clair à propos des diverses échéances économiques et financières, l’Etat confirme sa détermination à respecter ses engagements et les rendez-vous habituels, nécessaires à la bonne marche des rouages de l’économie.

Ainsi, le Conseil des ministres vient-il confirmer l’intérêt qu’il consacre à ce volet en examinant et approuvant un ensemble de projets de loi et de décrets destinés à garantir une marche harmonieuse des différents mécanismes de fonctionnement et de gestion des principaux dossiers touchant aux multiples aspects de la vie quotidienne des citoyens.

 Tout y est passé, à savoir le projet de loi de finances complémentaire pour l’année 2023, le projet de loi de finances pour l’année 2024, les dispositions fiscales et financières relatives au budget, tout en accordant un intérêt essentiel au rôle social de l’Etat.

En outre, la garantie de l’approvisionnement du marché, le soutien au secteur de l’agriculture, de la pêche et des ressources hydriques ainsi que l’appui à l’inclusion financière des PME, à l’épargne et à l’investissement ont été à l’ordre du jour.

D’autres dispositions ont été prévues, également, pour assurer le financement de la compensation, le soutien à l’économie verte et du développement durable, sans oublier la lutte contre l’évasion fiscale et à l’intégration de l’économie parallèle.

Ces annonces à caractère économique et financier interviennent en même temps que la réaffirmation de l’approche consistant à compter sur soi-même et à rejeter tout diktat que certaines parties veulent imposer à notre pays qui réitère, au plus haut sommet de la hiérarchie, la volonté inébranlable de préserver le mode de développement basé sur le renforcement de l’aspect social bénéficiant à toutes les catégories, plus particulièrement celles à bas et moyen revenus.

Et on se félicite, déjà, de l’attitude de certaines composantes de la société civile qui viennent d’exprimer leur opposition à ce « diktat » par la tenue d’un contre-sommet social et mondial face aux Assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui se tiennent à Marrakech (Maroc) du 9 au 15 octobre.

C’est dans ce cadre que des composantes de la société civile tunisienne ont pris part à ce «contre-sommet» pour crier haut et fort qu’elles «sont lasses d’entendre les discours ambigus des responsables des bailleurs de fonds qui cachent la vérité en faisant, plutôt, de la politique politicienne et prônent les mêmes recettes prêtes à l’emploi à tous les pays qui les sollicitent, sans se soucier de leurs impacts sociaux et économiques…»

La Tunisie est donc décidée à suivre une démarche qui tient compte des spécificités de la société tunisienne. Ce qui est très possible grâce à un élan de solidarité et à des efforts privilégiant les mêmes intérêts nationaux.

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