Accueil Sport L’équipe de Tunisie n’y arrive pas face au Japon | Le changement, c’est maintenant !

L’équipe de Tunisie n’y arrive pas face au Japon | Le changement, c’est maintenant !

 

Alors qu’il reste un peu moins de trois mois avant le coup d’envoi de la CAN, l’équipe de Tunisie a chuté au moment où l’on s’y attendait le moins, surtout après son excellente prestation au Caire devant l’Egypte. Mais voilà que ses sorties asiatiques ont tourné au fiasco.

C’est une équipe de Tunisie sans âme, ni fond de jeu, qui a erré en Asie. D’abord à Séoul où elle s’est pris une raclée par la Corée du Sud. Les attaquants sud-coréens qui ont eu du mal à se frayer un chemin en première mi-temps, étant donné que nos dix joueurs de champ ont campé dans leur moitié du terrain, ont fini par trouver la faille durant la deuxième période de jeu. Résultat des courses : une lourde défaite sur le score sans appel (0-4).

Un score lourd venu mettre en doute les paroles de Jalel Kadri qui n’a cessé de marteler depuis un mois que les compartiments de la défense et de l’entrejeu sont stabilisés et que s’il manque des solutions, c’est seulement en attaque.

Or, les solutions en attaque, on n’en a pas vues, ni contre la Corée du Sud ni face au Japon.

Pourtant, à chaque fois, le sélectionneur national a joué toutes les cartes dont il dispose : cinq changements contre la Corée du Sud et six remplacements face au Japon. Des changements sans plus-value qui n’ont pas permis de redresser la barre.

Dahmen, Hassen : deux gardiens, mêmes lacunes…

Quand on l’avait interrogé sur la convocation d’Aymen Dahmen au moment de présenter sa dernière liste, la réponse du sélectionneur national a été comme suit : « Notre travail est de juger le rendement de Dahmen et non pas de son club. Même si les résultats de son club ne sont pas fameux, son rendement à lui est correct, voire bon, aussi bien en club qu’en sélection. L’entraîneur des gardiens, Chedly Mabrouki, mais aussi Ali Boumnijel avec son vécu de gardien de but, ont la charge d’évaluer le rendement de Dahmen».

Or, la prestation de Dahmen face à la Corée du Sud a démontré que les résultats du club saoudien Al Hazm sont forcément liés à sa prestation. Il a tout de même encaissé quatre buts devant la Corée du Sud. De quoi faire réfléchir les membres du staff technique national en charge de l’évaluation de Dahmen.

Ce dernier a cédé sa place à son équipier Mouez Hassen, car il ne pouvait  garder les bois face au Japon, rien qu’à cause d’un moral au plus bas. Une autre mauvaise prestation de Dahmen lui aurait « explosé » en pleine figure. Il fallait donc aligner l’un des deux autres gardiens et c’est Mouez Hassen qui a été choisi.

Le gardien de but du Club Africain a encaissé, certes, deux buts en moins, mais les mêmes maux ont refait surface à Kobe : un mauvais replacement des défenseurs souvent pris de vitesse par les attaquants japonais. Du coup, Hassen s’est retrouvé impuissant à deux reprises.

Et si Mouez Hassen s’en est mieux sorti, cela ne change rien en la fébrilité de notre défense. Un compartiment qui s’est avéré beaucoup moins solide que le prétendait Jalel Kadri. L’entrejeu n’est pas en reste. Les attaquants, aussi bien sud-coréens que japonais, n’ont pas eu de difficulté à passer outre, en déviant par les couloirs, notamment.

Bref, la copie présentée par Jalel Kadri, aussi bien à Séoul qu’à Tokyo, a démontré qu’il a atteint le seuil de la saturation. Le sélectionneur national a été à court d’idées, ce qui s’est répercuté sur la prestation de nos joueurs. La fébrilité en défense et l’attaque docile, malgré les changements opérés lors de chaque match, ont mis à nu les limites de la réflexion de Jalel Kadri et, surtout, sa manière d’utiliser les joueurs.

Le changement, c’est donc maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. Avec le bon effectif que nous avons, notre team national est capable du meilleur. Alors qu’il reste un peu moins de trois mois avant le coup d’envoi de la CAN, l’équipe de Tunisie a chuté au moment où l’on s’y attendait le moins, surtout après son excellente sortie au Caire devant l’Egypte. Mais voilà que ses sorties asiatiques ont tourné au fiasco. Autant changer le pilote maintenant avant que l’avion ne dévie totalement de sa destination finale.

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