Les Benguerdanais n’ont plus droit à l’erreur pour ne pas abdiquer avant l’heure pour une place au play-off.
C’est pratiquement le match de la dernière chance pour Hakim Aoun et ses joueurs pour maintenir même un brin d’espoir pour ne pas sortir très tôt de la course pour une qualification à la phase du play-off. Une défaite aujourd’hui face au Club Africain mettrait pratiquement fin à leur ambition de figurer pour la troisième fois dans la poule des grands qui jouent pour le titre ou pour une place qualificative à La Ligue des champions africaine ou à la Coupe de la CAF. «Nous sommes sous forte pression, tellement l’issue du match est importante pour nous, pour ne pas dire vitale, confirme le coach des Benguerdanais. Nous aurons affaire à un Club Africain différent des deux années écoulées, plus solide, bien en jambes physiquement et possédant d’énormes ressources techniques et mentales. Ce ne sera pas une partie ouverte, mais un combat très dur pour s’octroyer les trois points».
C’est dire l’état d’esprit qui anime les «Jaune et Noir» avant cette rencontre cruciale. Beaucoup de stress et d’appréhension que l’on ressent avant le coup d’envoi d’un match de survie. Bien que démissionnaire, le président du club Jlidi El Orf n’a pas quitté son poste et continue de veiller sur l’intérêt de son équipe. «Je ne peux pas me dérober en ce moment crucial, avoue-t-il. Au contraire, je dois redoubler d’efforts pour assurer une ambiance sereine de travail et essayer de mener la barque à bon port jusqu’à ce que quelqu’un vienne prendre le relais dans un ou deux mois lors d’une assemblée générale élective. Ce jour-là, je pourrais partir en douceur, la conscience tranquille». Sa présence à Radès sera une source de motivation pour rameuter sa troupe et essayer de passer sans encombre l’écueil «rouge et blanc ». Le sursaut souhaité et indispensable aura-t-il lieu ? Chaouki Ben Khéder et ses partenaires sont décidés à faire contre mauvaise fortune bon cœur et à rentrer avec les trois points du bonheur.