Présidence du gouvernement : Stratégies et politiques publiques de la filière laitière

 

Le gouvernement a proposé, dans le cadre du projet de loi de finances 2024, la mise en place d’une taxe sur les dérivés du lait, à appliquer à l’importation, à l’exportation ainsi que sur la production nationale.

La situation et les perspectives de la filière laitière en termes de volume de production, de niveau de consommation nationale et de stock stratégique, ont été au centre d’une séance de travail organisée hier au Palais du gouvernement, en présence du président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) et des professionnels du secteur. Au cours de la séance, ont été examinées les mesures à mettre en œuvre pour atteindre les équilibres entre la production et la consommation nationale de lait et dérivés, selon un communiqué de la Présidence du gouvernement.

Le gouvernement a proposé, dans le cadre du projet de Loi de Finances 2024 (PLF 2024), la mise en place d’une taxe sur les dérivés du lait (Article 35), à appliquer à l’importation, à l’exportation ainsi que sur la production nationale. Cette taxe s’élève à 1,500 dinar sur le kilogramme de ricotta, 2d/kg sur les fromages fondus et la crème, et 3d/kg sur le reste des fromages.

D’après le PLF, cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts déployés en vue de récupérer les dépenses de compensation du lait, étant donné que 35% de la production nationale de lait est destinée à la production de yaourt et de fromage.

Le PLF 2024 annonce que près de 1,2 millionÆ de litres de lait subventionné est orienté quotidiennement aux différentes unités de production de dérivés de lait (yaourt et fromage), dans les régions.

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