Accueil A la une Guerre à Gaza : Un accord imminent sur un cessez-le-feu et l’échange de prisonniers

Guerre à Gaza : Un accord imminent sur un cessez-le-feu et l’échange de prisonniers

 

Un dirigeant du Hamas a indiqué qu’une trêve avec l’entité sioniste sera annoncée incessamment. Cet accord reste tributaire de l’acheminement de l’aide humanitaire et de la libération de femmes et d’enfants palestiniens qui croupissent dans les prisons sionistes, contre la libération de femmes et d’enfants israéliens.

Avec la médiation du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis, les négociations s’accélèrent pour  procéder à un échange de prisonniers entre le Hamas et Israël. A ce propos, les deux parties ont fait état de grandes avancées. Ces négociations sont entrées  dans leur phase finale, selon les déclarations du porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari. Une chose est sûre, les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien et les habitants de Gaza observées aux quatre coins du monde ont acculé certains gouvernements occidentaux à  changer leur fusil d’épaule. Un doigt accusateur est désormais pointé vers l’entité sioniste et ses crimes de guerre contre un peuple désarmé.

Le Hamas gagne en popularité

Comme par enchantement, le Hamas n’est plus cité par certains médias et hommes politiques occidentaux comme un groupe terroriste. Quoique ces derniers persistent à se positionner du côté de l’occupant et défendre l’oppresseur, en dépit des atrocités commises qui ont causé la mort de plus de 14.000 Palestiniens  dans l’enclave de Gaza, depuis le 7 octobre, dont 5.600 enfants et 3.550 femmes, selon les chiffres avancés, lundi 20 novembre, par  le bureau du gouvernement de Gaza.  

Au moins 6.500 personnes sont portées disparues, dont 4.400 femmes et enfants. Le Hamas a pu ainsi renverser la donne et démontrer au monde le visage hideux de l’entité sioniste, ainsi que l’hypocrisie du monde occidental qui se targue d’être un fervent défenseur des droits humains et des peuples.

L’un des dirigeants de Hamas a indiqué hier à la chaîne Al Jazeera que l’accord d’une trêve avec l’entité sioniste sera annoncé incessamment. Cet accord est conditionné par  un cessez-le-feu, en échange de l’entrée de l’aide humanitaire et de la libération d’enfants et de femmes palestiniens qui croupissent dans les prisons sionistes contre la libération d’Israéliens, précise Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du Mouvement «Hamas» à Doha. Le chef prévoit la conclusion, très prochainement, d’un accord de trêve humanitaire.

Il est ainsi clair que la donne a nettement changé en faveur de la résistance palestinienne, en dépit des grosses pertes en vies humaines du côté palestinien. Les sionistes se sont retrouvés obligés de négocier la libération de leurs prisonniers avec le Hamas par le biais des Qataris.

Ces négociations ont porté, selon  l’AFP,  sur un accord autour de la libération de «50 à 100» otages, en échange de la libération de 300 prisonniers palestiniens en Israël, dont des enfants et des femmes. Le transfert se ferait par étapes et comprendrait l’acheminement de nourritures, d’aides médicales et de carburants et surtout d’observation d’un cessez-le-feu de cinq jours renouvelables, selon la même source.

Netanyahou dos au mur

Et pourtant, quelques jours auparavant, le criminel de guerre Netanyahou répétait qu’il n’y aura pas de cessez-le-feu. Une attitude qui a créé des dissensions au sein de la classe politique et de la société de l’occupant et plongé dans la colère les familles des prisonniers. Ce qui a donné lieu à des manifestations anti-Netanyahou en Israël.

Ce dernier est tenu, en effet, pour responsable de la négligence et de la défaillance de ses services de n’avoir pas anticipé l’attaque perpétrée par le mouvement de la  résistance le 7 octobre.

Bientôt il devra rendre des comptes devant son peuple, en dépit de sa stratégie de fuite en avant.

Sur le terrain, le Hamas résiste et relève le défi de la confrontation contre  l’occupant,  en payant, toutefois, le prix fort en vies humaines et dégâts matériels.

Près de 50% des habitations de Gaza sont détruites. Plus de 45 jours après le déclenchement de l’opération «Déluge d’el-Aqsa», le mouvement de résistance ne montre guère de signes d’essoufflement et persiste à faire face  aux troupes militaires israéliennes surarmées sur le terrain.

L’action spectaculaire des Houthis

Des véhicules et chars militaires israéliens ont été détruits par le Hamas, lors des tentatives d’incursion terrestre à Gaza.

C’est ainsi que la cote de popularité du Hamas est montée en flèche. De l’autre côté en Cisjordanie, le Fatah du président Mahmoud Abbas  est, lui, en net déclin. On ne parle plus aujourd’hui de guerre impliquant le Hamas et Israël, c’est toute la région qui risque de s’enliser dans les combats.

Les prémices sont déjà là ; puisque le parti libanais Hezbollah est entré en guerre.

Les Houthis yéménites se sont emparés d’un navire affrété par un groupe japonais de transport maritime appartenant au riche homme d’affaires israélien Abraham Rami Ungar.

Une action spectaculaire menée en guise de soutien au peuple palestinien. L’attaque a eu lieu en mer Rouge.

Les Houthis avaient prévenu qu’ils prendraient pour cible d’autres navires israéliens.     

Jusqu’à samedi dernier, le porte-parole de l’armée de l’occupant a annoncé la mort de 378 soldats et officiers.

Dans l’espoir de réduire ses pertes, les Israéliens ont intensifié leurs bombardements sur les civils, les hôpitaux et même les écoles et les camps de réfugiés de l’Unrwa.

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