Les lourdes sanctions infligées par l’Agence mondiale de l’antidopage à l’encontre du sport tunisien ont une signification claire et alarmante en même temps.
Ces lois et règlements de l’antidopage, à l’origine de ces sanctions qui entrent en vigueur en décembre prochain, pourquoi sont-ils restés non conformes à ce que l’AMA veut ? Pourquoi sommes-nous en retard au niveau de la législation de l’antidopage ?
Pour des sanctions aussi douloureuses, les dépassements ou irrégularités relevés devaient être sérieux.
La fameuse «mise à jour» des règlements a causé non seulement des sanctions considérables, mais également des dommages à l’image de marque de notre sport. Ce n’est pas beau, ce n’est pas facile à gommer comme image ternie. Et ceci aura aussi d’autres effets sur nos sportifs qui évoluent au niveau local. Rien ne garantit si l’on tient en compte le manquement constaté, que les sportifs tunisiens suivent à la lettre les mesures de l’antidopage. Et d’ailleurs, cela fait des années que les contrôles antidopage restent presque un sujet tabou. Personne ne sait comment, quand et qui organise cette mesure clé du sport. Et encore une fois, la question des lois et des règlements dans le sport tunisien demeure si enchevêtrée et ambiguë. Déphasés et qui ne changent pas en fonction des bouleversements dans le sport international, ces règlements nous coûtent cher. Contreperformances, mauvaise infrastructure, finances fragiles, sportifs mal encadrés et dépités et bien sûr un déphasage par rapport au haut niveau international. Si l’on ne change pas la législation sportive et les procédures qui régissent cette législation on finira par être écarté. Ce n’est pas une affaire banale, mais alors pas du tout !