L’ambassadeur de Palestine en Tunisie, Hael Fahoum, a indiqué que le «monde vit un moment historique marqué par la révélation au monde entier de ce que vivent les Palestiniens privés de leurs droits, et ce grâce à la résistance légendaire du peuple palestinien contre les manœuvres de l’Etat sioniste».
Le professeur à la faculté de Droit et des Sciences politiques de Tunis Chakib Labbessi a qualifié, hier, les attaques sionistes contre Gaza de crime international remplissant toutes les conditions matérielles, morales et internationales nécessaires pour être jugées devant la Cour pénale internationale en tant que «crime de génocide, conformément aux dispositions du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.»
Les crimes de génocide ne sont pas soumis à la prescription et leurs acteurs peuvent être poursuivis, même longtemps après avoir quitté leurs postes de responsabilité, a rappelé Labbessi dans une déclaration donnée dans le cadre d’un café juridique dédié à la cause palestinienne, organisé à l’Ariana sur le thème : « Le droit à la terre et à la vie ».
Les parties qui peuvent porter plainte devant la Cour pénale internationale sont les pays membres (l’Etat sioniste n’étant pas membre), le Conseil de sécurité des Nations unies et le Procureur de la Cour pénale internationale.
L’ambassadeur de Palestine en Tunisie, Hael Fahoum, a, à cette occasion, indiqué, dans une déclaration aux médias, que le «monde vit un moment historique marqué par la révélation au monde entier de ce que vivent les Palestiniens privés de leurs droits, et ce grâce à la résistance légendaire du peuple palestinien contre les manœuvres de l’Etat sioniste».
Ainsi une prise de conscience universelle est en cours quant au caractère mensonger de la propagande sioniste, et sa tendance à diaboliser les Palestiniens, a-t-il ajouté.
La manifestation s’est tenue à l’initiative du club culturel Ali-Belhaouane, en collaboration avec la maison des jeunes de l’Ariana.