Trouvant des difficultés à faire monter le ballon en première mi-temps, le coach «sang et or» a fait reculer d’un cran Zakaria El Ayeb et l’a associé à Onouchu Ogbelu. Le résultat ne s’est pas fait attendre.
Encore une fois, l’Espérance de Tunis a eu le dernier mot face à l’Etoile du Sahel, à Radès. Car, et encore une fois, les «Sang et Or» ont fait preuve de réalisme et d’intelligence, sachant corriger leurs erreurs en changeant d’approche en cours de jeu. Résultat des courses : une nette victoire avec à la clef trois points qui font du bien en ce début de compétition continentale. Et si les «Sang et Or» ont pu remporter le classico de samedi, c’est qu’ils ont su déjouer le schéma préconisé par leur adversaire : «L’Etoile nous a pressé haut avec la montée des deux excentrés, ce qui nous a mis en difficulté pour faire monter le ballon. Du coup, nous n’avons pas pu mettre en application tout ce que nous avons préparé.
On a corrigé notre approche en deuxième mi-temps en faisant reculer d’un cran Zakaria El Ayeb et en l’associant à Onuche Ogbelu. Nous avons pu dès lors surmonter nos difficultés et assurer une montée fluide du ballon. A partir de là, nous avons pu construire notre jeu en deuxième mi-temps», a expliqué Tarek Thabet lors de la conférence de presse d’après-match.
«Nous n’étions pas mauvais, c’est l’adversaire qui a été bon…»
Humble, le coach «sang et or» estime que si son équipe a eu du mal à dérouler son jeu c’est parce que l’adversaire a été tout simplement bon en première mi-temps : «Pourquoi dire que nous étions mauvais alors que c’est l’adversaire qui était bon durant la première mi-temps. L’adversaire a créé des occasions. Nous aussi», estime Tarek Thabet avant d’ajouter : «C’était un match ouvert. Nous avons su corriger les erreurs commises avant la pause. Dieu merci, le résultat a suivi et nous avons marqué deux buts qui nous ont permis de remporter une nette victoire avec à la clef trois points précieux».
Le coach «sang et or» a résumé les péripéties de la rencontre. Une première mi-temps plutôt équilibrée, marquée par un jeu ouvert et des occasions créées de part et d’autre. L’entraîneur étoilé, Imed Ben Younès, qui a su bloquer par moments les montées des attaquants espérantistes, n’a pas su lire les correctifs apportés par Tarek Thabet en deuxième période de jeu. En football, il ne suffit pas de développer un bon volume de jeu, ni de se créer des occasions. Pour gagner, il faut savoir lire le jeu de l’adversaire et s’y adapter en permanence jusqu’à la fin. A noter que si Sowe Keba a été remplacé à la mi-temps, c’est parce qu’il a ressenti des douleurs.