A l’ordre du jour d’une réunion, la Société de raffinerie de sucre de Béja, confrontée, à l’heure actuelle, à une grave crise. Le Chef de l’Etat préconise un plan urgent de sauvetage, outre la mise en place d’un programme œuvrant à mettre fi n à l’éparpillement des activités de ladite entreprise.
Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier, mercredi 6 décembre 2023, au Palais de Carthage, Mme Khalthoum Ben Rajab Qazah, ministre du Commerce et du Développement des exportations, et M. Mohamed Bahri Gabsi, président directeur général de la Société tunisienne de sucre.
A l’ordre du jour, la Société de raffinerie de sucre de Béja confrontée, à l’heure actuelle, à une grave crise. Le Chef de l’Etat préconise un plan urgent de sauvetage, outre la mise en place d’un programme œuvrant à mettre fin à l’éparpillement des activités de ladite entreprise.
Au cours de cette réunion, le Chef de l’Etat a passé en revue les raisons qui ont conduit à cette grave crise qui a entraîné l’arrêt net de l’usine. En particulier, l’implication d’un certain nombre de personnes recherchées aujourd’hui par la justice dont les noms sont cités dans des affaires similaires de prises illégales d’intérêts et de détournement de biens publics, notamment dans les années 90. Ces mêmes personnes, sous prétexte de réhabiliter des institutions publiques, ont obtenu des privilèges et tiré des avantages indus, regrette Kaïs Saïed.
Le Président de la République a souligné une fois de plus que l’État ne renoncera pas à ses biens et institutions, mais s’efforcera plutôt de les réformer, de les réhabiliter et d’éliminer toutes les raisons qui ont conduit à leur faillite et de sanctionner tous ceux qui ont une quelconque responsabilité dans ces basses manœuvres.
Sur un autre plan, le Chef de l’Etat a fait valoir la nécessité de mettre en place une coordination efficace entre tous les acteurs, afin de sauver la Société tunisienne de sucre, car l’Etat a une seule politique, selon lui, et tous les efforts doivent converger vers la suprématie de l’intérêt général.