ENCORE une fois, notre pays passe par une période de fl ottement avec la rupture ou la rareté de certains produits de consommation, dont notamment le lait, le riz, le café, l’huile végétale et, plus récemment, l’essence.
Sachant que le phénomène est devenu cyclique causant des désagréments aux consommateurs acculés à faire le tour des commerces ou encore faire la queue pour s’approvisionner quel qu’en soit le prix « exigé », et encore que ce ne soit pas garanti.
Or, d’un côté, les responsables font des apparitions et des déclarations pour rassurer les citoyens, en indiquant que les matières en question existent bel et bien ou qu’elles vont réapparaître dans peu de temps, voire les heures qui viennent, ce qui n’est pas, souvent, le cas puisque la reprise d’approvisionnement peut mettre davantage de temps avant d’être effective. On peut le constater de fait sur les rayons.
Si l’existence de la corruption ou du monopole est avérée dans la mesure où des quantités relativement importantes sont régulièrement saisies par les services de contrôle et les agents de sécurité dans les différentes régions du pays, des problèmes de dysfonctionnement ne sont pas à écarter non plus, d’où la multiplication des injonctions aux différents responsables d’assumer leurs responsabilités.
En effet, tout laisse croire que les défaillances sont à relever dans les circuits de distribution qui font la pluie et le beau temps en « distillant comme bon leur semble » les produits chez les détaillants avec l’idée d’engranger, par la suite, des bénéfi ces gonflés au vu de la frénésie qui en découle.
D’ailleurs, c’est à ce niveau que l’Etat devrait agir en optant pour un contrôle strict des différentes étapes de distribution et de punir systématiquement les contrevenants. « La pénurie observée pour certains produits alimentaires est dans la plupart des cas préméditée », avait indiqué le Chef de l’Etat dans des situations similaires.
Tout cela explique la récurrence du problème de la distribution, le talon d’Achille, qui perturbe visiblement le marché.
Des projets de loi ont été élaborés et proposés pour réglementer lesdits circuits, mais la nature des sanctions associant les peines d’amende à celles privatives de liberté a été qualifi ée par certains observateurs comme étant sévère et disproportionnée.
Bref, le dossier est assez complexe et nécessiterait l’adhésion de tous les intervenants afi n de conférer aux prochaines dispositions législatives la capacité de restructurer le secteur sur la base de la garantie de la transparence et de la traçabilité des transactions.
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