Ce programme est réalisé sur deux phases avec pour objectif de garantir une économie d’environ 15 millions de m3 et de soulager la pression sur l’exploitation des nappes par la réduction des pertes. Il vise également à faire bénéficier près de deux millions d’habitants d’un meilleur service en eau potable, durable et continu dans les sept gouvernorats considérés comme défavorisés.
Deux conventions de financement de 15 millions d’euros sous forme de dons, pour améliorer les performances du réseau de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) ont été signées, hier, entre la Tunisie et la Banque de développement allemande (KFW).
Signés par le ministère des Affaires étrangères, la Sonede et la KFW, ces accords visent à améliorer les performances des réseaux de distribution d’eau potable dans sept gouvernorats du sud et du centre de la Tunisie (Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid, Gafsa, Gabès, Médenine et Tataouine).
Ces accords s’inscrivent dans le cadre du «Programme d’amélioration des performances dans le réseau de la Sonede – Phase II» cofinancé par l’Union européenne et la KfW, indique la Banque de développement allemande.
Ce programme est réalisé sur deux phases avec pour objectif de garantir une économie d’environ 15 millions de m3 et de soulager la pression sur l’exploitation des nappes par la réduction des pertes. Il vise également à faire bénéficier près de deux millions d’habitants d’un meilleur service en eau potable, durable et continu dans les sept gouvernorats considérés comme défavorisés. L’objectif étant aussi de contribuer en partie à l’atténuation des impacts négatifs du changement climatique dans des régions arides et semi-arides et de réduire les émissions de CO² liées à la production et à la distribution de l’eau.
Pour Beate Richter, directrice résidente du bureau de la KfW en Tunisie, «ces financements contribueront à appuyer la Sonede à réhabiliter des parties de son réseau, afin d’assurer un usage plus durable et plus efficace des ressources en eau limitées dans les régions concernées et limiter les pertes de cette ressource rare et précieuse».