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L’internationalisation des entreprises tunisiennes, un défi majeur

Editorial La Presse

 

LES recettes de l’Etat sont générées également par les exportations qui représentent un puissant levier pour impulser les échanges commerciaux et fournir au pays d’importantes sommes en devises fortes.

C’est dans cet esprit que l’Etat, par le biais du Fonds de promotion des exportations (Foprodex), n’a pas hésité à consacrer, au cours de l’année 2023, une enveloppe de taille de l’ordre de plus de 50 millions de dinars, permettant de financer les opérations d’export touchant plus particulièrement le transport et l’appui direct aux entreprises exportatrices comme vient de le confirmer le Centre de promotion des exportations (Cepex).

Ces exportations sont tirées vers le haut par le biais du secteur agroalimentaire, ce qui signifie qu’il faudra faire mieux pour engranger des recettes encore plus importantes, surtout que le Cepex est en train de déployer des efforts avec la mise en place depuis août dernier d’une plateforme destinée à la gestion des Sociétés de commerce international (SCI).

Il faut dire que les prémices sont positives depuis 2023, avec des hausses remarquables dans plusieurs secteurs de l’industrie mécanique et électrique, du textile/habillement et des produits agricoles.

La Tunisie mise sur la conquête de nouveaux marchés grâce à la conclusion des accords en lien avec la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et le marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa).

Ainsi, par le biais de ces accords, notre pays aspire-t-il à atteindre des niveaux supérieurs pouvant enregistrer des taux respectables d’exportation vers le continent africain de l’ordre de 5 % pour les deux années à venir, 2026-2027.

La Tunisie a parié fort sur le marché africain, qui représente un formidable potentiel, tout en ouvrant de multiples horizons, mais cela ne peut devenir une réalité qu’après un travail de longue haleine, dont notamment l’établissement de liaisons aériennes et maritimes avec les pays potentiellement partenaires, sans oublier l’apport précieux des représentations diplomatiques dans les pays africains.

C’est dire que pour pouvoir parvenir aux objectifs escomptés, il faudrait mettre en place une stratégie minutieuse avec une sorte de contrats-objectifs et une obligation de résultats. Grâce à l’intérêt majeur, désormais accordé aux missions diplomatiques et consulaires, les bons résultats, voire des performances, ne peuvent que suivre…

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