La crise au sein du club gafsien atteint un nouveau palier. Les joueurs ont bénéficié d’un repos d’une semaine, sur fond de flou qui règne sur le quotidien d’El Gawafel.
Les décisions prises dans l’urgence semblent être des pansements sur des plaies profondes. Une réflexion approfondie sur la gouvernance, la transparence financière et la participation des supporters devient essentielle pour sortir EGSGafsa de cette impasse.
C’est dans ce contexte que la trêve, censée être un moment de préparation pour la deuxième phase, devient plutôt une période d’incertitude.
Un coach sur la sellette
L’entraîneur Jihed Zarroug, dont la nomination tardive a suscité des interrogations, se retrouve sur un siège éjectable en raison du naufrage face à l’USBG. Les deux points de bonus glanés ne doivent pas occulter le besoin de faire un bilan approfondi et de chercher pourquoi l’équipe a calé…
Pour Jihed Zarroug, empressons-nous de dire qu’il n’a pas bénéficié des conditions idoines pour assurer sa tâche. Faute d’adjoint, d’entraîneur des gardiens et de chargé de visionnage, la préparation pour la phase du play out est déjà compromise. Pour pallier ces insuffisances, le bureau directeur est parti à la quête de ces techniciens pour compléter son staff technique.
Le cas Ali Ayari
En raison des difficultés financières, certains cadres ont déserté les entraînements. Il y a lieu de citer le keeper Ali Ayari qui n’a pas donné signe de vie depuis le match face au CA. Les dirigeants ont déjà entamé les formalités d’usage dans le cas d’une absence injustifiée, en chargeant un huissier notaire d’aviser ce gardien. Parallèlement, le comité directeur, déjà en sursis après la fin de son mandat légal, est confronté à une forte pression. Le président du club se trouve en point de mire des supporters, mécontents des décisions prises et qui ne l’ont pas épargné des vives critiques.
Le recrutement de pas moins de 16 joueurs à l’intersaison est le principal reproche fait à ce bureau directeur.
