Accueil Sport Le ST retrouve les sommets : Une équipe de choc et de charme

Le ST retrouve les sommets : Une équipe de choc et de charme

 

Le Stade Tunisien peut caresser le rêve de s’envoler, atteindre sa vitesse de croisière et pourquoi pas franchir à terme le mur du son.

Avec sang-froid et humilité, qualités indéniables des Bardolais, le Sade Tunisien a de bonnes raisons d’être serein au moment où il abordera l’échéance du play-off du championnat. Dans nos contrées, on critique assez souvent les outsiders ambitieux du début de saison quand ils s’essoufflent assez tôt, alors que la décence nous invite forcément à les saluer lorsqu’ils bouleversent la hiérarchie et voient les choses en grand.  Ce faisant, pour l’heure, force est de constater que le ST mérite de chaleureux encouragements pour son brillant parcours en phase 1 du championnat avec une équipe hautement compétitive et quasiment intraitable. Passés à la trappe des Bardolais, l’ASS, l’OB, l’USBG, EGSG et le CA en connaissent désormais un rayon sur les Stadistes, alors que même le tenant étoilé n’a pu faire mieux qu’un nul vierge à l’Olimpico face aux coéquipiers de Hamza Khadhraoui. Aujourd’hui donc, l’enjeu est tel que le Onze à Hamadi Daou ne ressemble pas seulement à un trouble-fête. Le Stade, c’est avant tout une équipe attachante, bouleversante et dotée de tout ce qui permet à un Onze de forcer son destin à terme. Des rampes de lancement en veux-tu en voilà avec les Sanad Khemissi et Ghazi Ayadi, des armes fatales avec les Haithem Jouini, Bilel Mejri et l’excellent Hamza Khadhraoui. Un rideau de fer où Lamine Ndao cloisonne à l’envi et une bonne maîtrise des incertitudes en défense où les latéraux Hannachi et Sâafi assurent aux côtés des axiaux Ben Abda et Ouattara. Voilà pour l’escadron stadiste, un bataillon qui peut compter aussi sur des « réservistes » de métier, à l’instar des Sahraoui, Ouji, Ouerghemmi, Steve, Khalfa et Mendy. Enfin, un club qui veut s’inscrire dans la durée doit être doté de deux bons derniers remparts. C’est le cas du ST qui peut compter sur Sami Hlel et Atef Dkhili. Le tableau ainsi brossé ne laisse donc aucun doute sur l’avenir radieux qui attend le Stade Tunisien prochainement. Et après avoir assommé plus d’une valeur sûre du groupe A en phase 1, le Stade peut caresser le rêve de s’envoler, atteindre sa vitesse de croisière et pourquoi pas franchir à terme le mur du son.

L’instant présent !

Comme noté ci-haut donc, la grande prouesse du ST cette saison est de garder son sang-froid malgré parfois des émotions ambivalentes. Sauf  que ce qui fait la force du groupe, c’est cette ode à l’instant présent.  Bref, l’idée c’est de prendre les matchs comme ils viennent, car les projections à long terme, ça ne marche pas beaucoup dans le football en général. Honnêtement, il ne s’agit pas là de reprendre ses énièmes poncifs et ses formules toutes faites propres au monde du ballon rond, mais force est de constater que le coach Hamadi Daoui s’attelle à ne pas aller plus vite que la musique, à focaliser sur le présent, tirer les enseignements de chaque rencontre pour corriger ce qui doit l’être lors du prochain match. Voilà tout pour le ST en attendant d’autres frissons et sensations fortes procurées par des Stadistes qui, jusque-là, ont conquis et même charmé les puristes. Et ce charme de la nouvelle promotion d’ailleurs réside dans le fait qu’elle soit capable de ne pas s’enflammer après avoir battu le CA et tenu en échec l’ESS à Sousse. A présent donc, le Stade Tunisien est de retour aux avant-postes du football tunisien et a forcément un réel coup à jouer cette saison. Gageons que l’épopée se poursuivra et que les prochaines éruptions bardolaises ne se produiront pas seulement au stade Hedi Enneifer …

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