
Deux monstres sacrés du football africain s’affronteront, ce soir, avec l’espoir de se relancer après leurs départs ratés.
En matière de surprises, nous avons été bien servis en ce début de CAN. Les dites «grandes nations» en ont eu pour leurs comptes et ce ne sont pas les Egyptiens de Mohamed Salah qui diront le contraire. Dimanche dernier, les Pharaons ont eu des sueurs froides et ont dû avoir la main sur le cœur jusqu’au temps additionnel, précisément à la 97’ quand Mohamed Salah a transformé le penalty de l’égalisation. Et à vrai dire, personne ne s’attendait à ce que les Egyptiens souffrent le martyre, eux qui ont démarré la compétition en grande pompe en ouvrant la marque dès la deuxième minute de jeu par le biais du même Salah. Sauf que les Mozambicains étaient d’un autre avis. Non seulement ils ont réduit le score, mais se sont même permis le luxe de doubler la mise et tout cela en l’espace de trois minutes seulement. Finalistes malheureux de l’édition précédente face aux Sénégalais de Sadio Mané, les Pharaons espéraient sans doute une bien meilleure entame de la CAN, eux qui courent derrière leur huitième sacre africain. Ils devront s’armer de patience et faire preuve d’un meilleur réalisme, pour espérer atteindre leur objectif. Et s’ils ont souffert le martyre face au Mozambique, une deuxième mi-temps durant, ils doivent s’attendre ce soir à une mission encore plus difficile face à un autre monstre sacré du football africain qui a lui aussi raté son entrée en CAN, le Ghana.
Remonter après une défaite étriquée
S’ils ont sont parvenus à égaliser en deuxième mi-temps face aux Capverdiens, les Ghanéens n’ont pas su tenir bon et ont perdu dans le temps additionnel. Une défaite dure qu’ils sont appelés à surmonter s’ils veulent aller loin dans cette CAN ivoirienne. Le Ghana, ce monstre sacré du football africain, sera très mal servi ce soir pour sa deuxième sortie dans le tournoi continental puisqu’il aura à affronter le détenteur des records des titres continentaux. Pourvu que la grosse pression qui pèse aussi bien sur l’Egypte que sur le Ghana n’influence pas sur la qualité du jeu. Une chose est sûre, le Ghana est appelé à faire le jeu, en tout cas beaucoup plus que l’Egypte, s’il veut débloquer son compteur.