On ne sait pas trop où se dirige l’Etoile au vu de ses difficultés de tous genres. La reprise des entraînements n’est pas optimale, bien entendu.
C’est une course contre la montre dans le camp étoilé, afin de tenter de rattraper le temps perdu après près de deux semaines de repos, pour les raisons que l’on connaît. Le tout dans une ambiance — avouons-le — morose et loin d’être sécurisante.
Ce qui est en train de faire l’establishment de l’Etoile ( ou plutôt ce qui reste du directoire de l’ESS en raison de la défection d’un certain nombre de dirigeants) est loin de répondre aux aspirations d’une équipe championne de Tunisie en titre, qualifiée pour le play-off et encore en lice pour une place en quart de finale de la Ligue des champions.
Sans la moindre extrapolation, l’Etoile vit à l’heure actuelle l’une des phases les plus critiques de son histoire : une situation financière précaire, un vide administratif accablant malgré la présence de Othman Jenayah qui continue à se démener pour assurer le quotidien du club, des joueurs manifestement démobilisés en raison du cumul de leurs rémunérations impayées depuis des mois, des litiges juridico-financiers à la pelle, « démission » quasi-totale des donateurs et même du public…
Côté équipe première, il y aura un stage de 10 jours dans l’un des hôtels d’El Kantaoui où les coéquipiers de Raki Aouani seront soumis à une cadence intense pour recharger leurs accus sur le plan physique et peaufiner les aspects tactiques.
Jasser Khemiri en Libye, pure intox
L’information de la signature du défenseur axial de l’Etoile, Jasser Khemiri, au profit du club libyen d’Al Hilal, relayée par certains organes de presse et à travers les réseaux sociaux, est dénuée de toute véracité, puisque le joueur en question fait partie du groupe convoqué pour le stage d’El Kantaoui.
Y.L.
