Indignation, consternation, sidération… Ces qualificatifs suffisent peu à décrire l’émoi ressenti par les villageois de Sidi Bou Saïd face à l’acte inacceptable commis par un ressortissant italien qui réside dans le village. Ce dernier, qui habite depuis plus de vingt ans dans une résidence privée nichée sur les hauteurs de la falaise, a commis l’innommable en portant atteinte à un emblème du patrimoine du village: le mythique escalier de Sidi Bou Saïd plus connu sous le nom de Korsi Essoleh, qui a été classé par l’Unesco. Chaque habitant du village porte un attachement particulier à cet escalier entouré de mysticisme, dont l’histoire est intimement liée à celle du Saint Patron des patrons: Sidi Bou Saïd et Béji. Ce dernier avait pour habitude d’emprunter ces escaliers en pierres et de s’asseoir sur une banquette pour donner, une fois par semaine, des cours de théologie à Sidi Belahssen, Sidi Salah el Balti et Lella Manoubiya, à l’ombre des arbres. Composé de 360 marches adossés de chaque côté à un petit muret en pierres, il faut savoir monter et descendre précautionneusement cet escalier qui conduit jusqu’au port situé en contrebas. Le charme de ce dernier, qui offre une vue saisissante sur la baie de Sidi Bou Saïd, est rehaussé par une flore dense et luxuriante composée d’agaves, d’eucalyptus, de cyprès et d’autres variétés uniques en leur genre qui recouvrent, de part et d’autre, la falaise abrupte et qui jouent un rôle de protection naturel en retenant le sol et en luttant contre l’érosion, offrant, par ailleurs, un havre de paix et de fraîcheur aux habitants et visiteurs attirés par la beauté de ce lieu apaisant et ombragé. Mais le charme a été rompu par ce ressortissant italien connu dans le village de Sidi Bou Said qui a érigé, en toute impunité, un mur de six mètres sur une partie du muret en pierre longeant les escaliers, sans se soucier de défigurer le paysage et d’arracher la végétation qui entoure sa résidence, au motif de protéger sa propriété des voleurs. «En construisant ce mur, ce résident a enfreint la loi. C’est une atteinte grave au patrimoine du village, s’insurgent des résidents du village. Nous ne comprenons pas comment il a pu introduire au vu et au su de tout le monde les matériaux servant à la construction de ce mur sans que les autorités n’interviennent pour l’en empêcher». Il semblerait qu’une décision de démolition a été prise, ce lundi. Les citoyens espèrent qu’elle sera appliquée dans les plus brefs délais afin que les escaliers retrouvent leur beauté d’antan.
Abidi
31 janvier 2024 à 15:28
Ces citoyens indignés et tellement touchés par cet acte de vandalisme auraient dû simplement démolir ce mur construit illicitement et par un étranger qui paraît il s’en fiche carrément de ces citoyens et de leurs pays, d’ailleurs ce n’est pas une exception car les algériens et les Libyens commentent des infractions et des méfaits quotidiennement sans se soucier des lois, pour exemple en été ces ressortissants étrangers se permettent de boire de l’alcool dans leurs voitures a la vue de tous y compris les sécuritaire, concernant la circulation routière ils bafouent les limitations de vitesse ne s’arrêtent pas aux appels des sécuritaires , bref on est devenu la poubelle des étrangers et svp publiez cet écrit car il est totalement véridique et il y a pire encore