Le vent de changement souffle vigoureusement sur le club gafsien, avec l’arrivée d’un nouveau staff technique, déterminé à insuffler une nouvelle dynamique.
Sofiene Hidoussi, accompagné de ses adjoints, semble résolu à imprimer sa marque distinctive sur l’équipe, transformant ainsi l’atmosphère autour du groupe. Alors, que pense-t-il de son nouveau club : «J’ai failli être là en 2016, mais bon. Cette fois-ci, c’est une expérience exaltante avec El Gawafel. Je ne suis pas du genre à promettre monts et merveilles. La phase du play-out sera dure à disputer, et seul le travail paie. Je continue à me fixer sur les potentialités des joueurs, pour ne garder que les plus utiles. Certes, un coup de lifting dans le groupe est plus que nécessaire, et les renforts dans certains postes sont un besoin qui urge. Nous aurons besoin de joueurs prêts à la compétition vu l’enjeu qui nous attend».
Créer une synergie
C’est une ère nouvelle qui s’annonce pour El Gawafel, avec un entraîneur, décidé à apporter non seulement son expertise tactique mais aussi une vision fraîche et inspirante. Ce changement d’ambiance est palpable, reflétant la volonté de créer une synergie positive au sein de l’équipe. Ce faisant, la semaine de mise au vert à Sousse a été l’occasion pour le nouveau coach et son équipe technique de mieux connaître les joueurs, d’observer leurs forces et faiblesses, et de travailler sur des stratégies adoptées aux défis de l’étape à venir.
Cela a été aussi un moment qui a favorisé la création de liens solides entre les membres du staff et les joueurs, jetant ainsi les bases d’une collaboration fructueuse. Cette nouvelle ambiance a tant manqué au groupe depuis le début de la saison, et c’est là un diagnostic des déboires vécus lors des premiers coups de l’actuel exercice. Les changements ne se limitent pas à la sphère technique. Le bureau directeur a réagi de manière proactive aux recommandations du nouveau coach, en réalisant trois recrutements judicieux. Il s’agit de Stanley, un Ghanéen de 21 ans évoluant comme pivot axial, qui a été enrôlé pour deux ans. Il était près de rallier l’ESS, mais la sanction de la Fifa (interdiction de recrutement) a avorté la transaction. Au niveau de l’entrejeu, c’est Mohamed Yousfi (ex-AS Soliman) qui a signé pour trois ans. Un enfant du club, en l’occurrence Hazem Mbarek, de retour d’une expérience avec un club divisionnaire en Arabie Saoudite, retourne quant à lui au bercail, pour retrouver les siens. Ces nouvelles recrues injectent un dynamisme supplémentaire dans l’équipe, renforçant les options tactiques à disposition du coach. Malgré les ajustements positifs, la résiliation de contrats pour alléger la masse salariale souligne la détermination d’EGS Gafsa à opérer des choix difficiles, pour assurer sa stabilité financière, mais aussi pour se dégager de certains éléments débarquant au mercato estival, mais qui n’ont pu confirmer le bien-fondé de leur recrutement, pour citer Abdoul Fatih par exemple. Les concertations avec le staff technique se poursuivent pour dessiner les contours de la liste des partants.
De Ali Ayari à Nadim Ben Thabet
Le premier acte de cette nouvelle ère se dévoile lors du match inaugural du play out, où EGSG affronte l’USBG à Gafsa. Ce sera une confrontation cruciale face au club qui a infligé aux Gafsiens, lors de la dernière journée de la première phase, une défaite cuisante, qui a secoué le club, et dont l’ex- coach Jihed Zarroug a payé le prix, en le poussant vers la sortie. Sur ce, El Gawafel sera privé de son keeper Ali Ayari, pour cause de blessure. Mais la polémique continue à alimenter les cercles de discussions à propos de ce gardien, qui a claqué la porte après son expulsion face au CA, lors de la 3e journée de la phase retour, à l’issue de laquelle il a écopé d’un carton rouge.
C’est une absence qui pèsera lourd sur l’équipe, surtout que son suppléant Nadim Thabet n’a pas apporté les gages de sécurité dans les bois. C’est un défi supplémentaire pour l’équipe, qui devra s’adapter rapidement à cette situation inattendue.
