Grosso modo, pas quelque chose de changé par rapport au passé. On attend mieux.
Dans le jargon du ballon rond, on dit «le but du football, c’est le but», et si une équipe ne marque pas de buts, cela insinue qu’il y a quelque chose qui ne va pas. C’est le cas d’El Gawafel qui a calé à domicile face au club qui lui a infligé la plus grande défaite en cette saison, l’USBG. Avec un air revanchard, EGSG était appelé à gagner et à panser la blessure de ses fans. Mais rien de cela ne fut. Pire, l’équipe n’a pas donné des signes rassurants.
Soufiene Hidoussi a fait face à un baptême du feu, mais sa décision d’aligner une formation presque identique à son prédécesseur soulève des interrogations sur sa capacité à apporter un changement notable. De plus, la reconversion d’un joueur du milieu (Guesmi) en latéral droit peut être considérée comme une tentative audacieuse, mais elle n’a pas apporté les résultats escomptés. Malgré un bonus de deux points, le club de Gafsa n’a pas su capitaliser sur cette opportunité. Les joueurs ont également montré un manque d’inspiration criant, échouant à percer une défense adverse regroupée.
Les mêmes carences
Malgré une vitrine offensive à trois têtes (Ajimi, Godspower et Mraihi), les Gafsiens ont échoué à déchiffrer le code de verrouillage de l’arrière-garde adverse. Mokded Dhahri, coach adjoint, s’est exprimé sur les causes inhérentes à ce fiasco : «Au vu de la première mi-temps, nous méritons de gagner, comme on aurait pu encaisser un but en fin de match. On a manqué de réalisme sur les opportunités créées. Sur le banc, on n’avait pas de solutions, car certains éléments recrutés au mercato hivernal n’étaient pas encore qualifiés. Pour ce genre de match, tout pouvait basculer sur une action anodine. Il faut être vigilant, et dominer ne rime pas avec gagner. Mais la prestation de la première mi-temps peut servir de base pour apporter les correctifs nécessaires».
Déception, frustration et colère, autant de signes de morosité se lisent sur les lèvres des tifosis au coup du sifflet final. En observant la prestation des siens, il est inquiétant de revoir les mêmes carences persistantes de la phase précédente. Cela a conduit à un jeu stérile et prévisible, facilitant la tâche de son adversaire du jour.