L’accord avec Mohamed Ali Mâalej a été saboté à la dernière minute à cause de ses exigences jugées inacceptables par les dirigeants béjaois qui se sont rabattus lundi, tard dans la soirée, sur Imed Ben Younes avec qui les négociations ont été courtes, mais efficaces.
Au moment où tout le monde s’attendait à ce que les responsables béjaois officialisent l’accord avec Mohamed Ali Mâalej comme nouvel entraîneur de l’équipe première de football en remplacement de Mourad Okbi, la page officielle du club sur Facebook a annoncé un autre nom, lundi soir autour de 22h00, celui de Imed Ben Younes.
Pour rappel, Mourad Okbi avait émis dimanche, juste après le nul obtenu devant le CAB en match comptant pour la 2e journée de la phase du play-out, le souhait de quitter ses fonctions d’entraîneur en chef de l’Olympique de Béja. Les deux parties ont conclu dès lors une séparation à l’amiable.
Dimanche soir, le nom de Mohamed Ali Mâalej circulait déjà comme le successeur de Mourad Okbi étant donné qu’il figure comme le premier choix des dirigeants béjaois. Un choix qui a été confirmé lundi en fin d’après-midi par la direction du club qui a filtré l’information aux médias en attendant de l’officialiser après la signature du contrat.
Un revirement de dernière minute
Quelles sont les causes de ce revirement de dernière minute? Nous avons posé la question au porte-parole de l’Olympique de Béjà, M. Karim Hasnaoui : “Les pourparlers avec Mohamed Ali Mâalej étaient dans un stade avancé.
Il ne manquait que les détails financiers pour signer le contrat. Et c’est à ce moment-là que tout a saboté.
Mohamed Ali Mâalej s’est montré excessif en exigeant des chèques de garantie pour deux mois de salaires, pour lui et pour tout son staff. Nous avons beau lui expliquer qu’il est illégal de faire des chèques de garantie.
Il s’est obstiné”, nous a fait savoir le responsable béjaois qui explique une autre raison qui a poussé les dirigeants du club à mettre fin aux négociations, lundi soir: “Nous comprenons bien qu’un entraîneur amène des collaborateurs avec lui pour former son staff. La direction du club a émis le souhait de garder certains membres de l’ancien staff pour assurer la continuité.
Cela a constitué un autre point de divergence.
Mais le point culminant qui nous a poussés à ne pas faire signer Mâalej à la dernière minute demeure ses exigences financières que nous avons trouvées excessives et que nous ne pouvons accepter”. Dès lors, les responsables béjaois se sont rabattus sur un autre choix, celui de Imed Ben Younes.
Avec l’ancien entraîneur étoilé, les négociations ont été courtes, mais efficaces. L’objectif tracé pour Ben Younes est de sauver les meubles tant qu’il est encore temps.