Vendre et acheter sur internet demeurent, ces dernières années, un trafic en vogue, sans contrôle ni garantie. Même l’ODC n’a pas les moyens de ses interventions. Conseil d’ami, le consommateur doit être vigilant et assurer ses arrières.
Les réseaux sociaux servent de plateforme idéale pour exercer toutes sortes de commerces et de trafics. Bref, en ce qui nous intéresse, il s’agit d’évoquer la prolifération de ce phénomène alarmant chez nous. N’importe qui peut prétendre au statut de commerçant et profiter des avantages que procurent les différents réseaux.
C’est, alors, qu’on propose des marchandises allant des appareils électroniques aux voitures en passant par une multitude de services et produits cosmétiques. En somme, on y trouve de tout. Seulement, il n’y a aucune garantie, aucune transparence, d’autant qu’il n’y a point de contrôle. Et, on ne peut s’apercevoir de l’arnaque qu’après la réception de la marchandise commandée. Mais, à ce moment-là, il sera trop tard.
Les marchands de la Toile deviennent injoignables et ne laissent aucune trace.
Le préjudice subi, la victime tentera de se faire aider par l’Organisation de défense du consommateur (ODC). En vain, étant donné que cette organisation a une marge de manœuvre très limitée pour plusieurs raisons. Le contrôle économique, lui, non plus, ne peut rien faire.
Le recours à la justice est, lui aussi, à écarter si on ne dispose pas de tous les éléments du puzzle.
Il reste, alors, le moyen de l’auto-défense. Il s’agit, tout simplement, d’ignorer ces plateformes et ne plus y recourir pour acheter quoi que ce soit. Tant qu’il n’y a aucune garantie préalable, il serait préférable de ne pas avoir affaire à ces commerçants.
Protéger ses arrières
Dans le cas où un client tombe dans leur panneau, il doit prendre ses précautions. La première chose à faire est d’exiger la carte d’identité du livreur. En second lieu, il est important d’ouvrir le paquet qui va être délivré pour s’assurer que la marchandise livrée est celle-là même qui a été commandée. Si le client remarque n’importe quelle anomalie, il ne doit pas réceptionner le colis. Un dernier point, il n’y a pas de mal à relever le numéro de la plaque d’immatriculation et la marque du véhicule utilisé par le livreur.
Question d’assurer ses arrières. Car jusqu’à présent, le commerce électronique use de tous les stratagèmes pour tromper les gens et faire d’importants profits à leurs dépens.
En tout cas, seul le circuit classique reste plus ou moins sûr. Pourquoi, alors, se créer des problèmes ?