LES événements confirment, de jour en jour, que la Tunisie est en train d’avancer résolument sur la voie de la reprise avec des indicateurs en train de virer au vert par le fait des réformes engagées, tout en s’inscrivant dans le droit fil du respect de la loi. En traduisant la volonté du peuple de s’attacher à la souveraineté nationale et bannir toute ingérence extérieure.
Pour mettre en œuvre cette approche que l’Etat considère, désormais, comme une constante de sa politique, la Tunisie s’est lancée dans une dynamique de diversification de la coopération bilatérale et multilatérale avec les pays frères et amis, dans un cadre transparent d’échange en respect des intérêts nationaux. Cette vision est nettement visible depuis un certain temps. Qu’on en juge.
On citera le retour en force de la dimension africaine, qui s’exprime notamment par le biais des déclarations du Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, et du ministre des Affaires étrangères, présents aux travaux de la 37e session de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) organisée dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, du 16 au 18 février 2024.
Ce Sommet a permis à la Tunisie, notamment, d’engager des discussions qualifiées de positives autour des projets d’avenir avec des pays du continent africain, plus précisément la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Un espace auquel la Tunisie accorde, désormais, une importance primordiale, pour développer le commerce intra-africain en vue d’un développement global et durable du continent.
On mentionnera, ensuite, la réaffirmation par le Coordonnateur résident de l’ONU en Tunisie, Arnaud Peral, de la disposition de l’ONU et de ses institutions à soutenir la Tunisie dans la réalisation de ses programmes prioritaires de développement socioéconomique.
La présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), en visite en Tunisie pour rencontrer les plus hauts dirigeants du pays à l’échelle politique, économique et financière, tout en assurant que l’institution qu’elle préside reste disposée à soutenir le pouvoir tunisien dans ses efforts pour la mise en place des réformes visant à créer des opportunités génératrices de croissance et d’emplois.
Si l’on y ajoute la détermination à mettre un terme aux pratiques de népotisme et de corruption, on ne peut qu’être optimiste quant à l’avenir de la Tunisie.