Après 138 jours de guerre entre le mouvement de la résistance palestinienne et les forces de l’armée sioniste, une majorité d’Israéliens ne croient plus à une «victoire totale» de leur armée, lit-on dans un sondage diffusé hier.
En effet, 55,3% des Sionistes estiment «peu ou très peu probable» cette victoire et à peine 38,3% la jugent «très» ou «moyennement» probable, selon une enquête de l’Institut démocratique d’Israël (IDI), un centre d’analyse d’Al-Qods, réalisée entre le 12 et le 15 février.
Le criminel de guerre Benjamin Netanyahu n’a cessé de répéter ces derniers jours viser une victoire «totale», ou «absolue», contre les valeureux résistants palestiniens à l’heure où les combats font rage à Khan Younès et les forces d’occupation se préparent à une offensive contre Rafah, ville à la pointe sud du territoire où s’entassent plus de 1,4 million de Palestiniens.
Et il y a de quoi pour que le moral
des sionistes soit en berne.
À en croire les chiffres de l’Institut (privé) d’études sur la sécurité nationale de l’université de Tel-Aviv, rendus publics lundi dernier, 1.508 Israéliens ont été tués et 14.341 autres blessés depuis le début de la guerre de l’État voyou contre Hamas, le 7 octobre 2023.
L’Institut a souligné que le bilan fait état de 574 officiers et soldats sionistes morts, soit le même bilan des militaires tués révélé par l’armée d’occupation depuis le début de la guerre.
Les données de cet organisme, publiées sur son site Internet et mis à jour quotidiennement, indiquent que “134 Israéliens sont toujours détenus (par des factions palestiniennes) dans la bande de Gaza“.
Parallèlement, on apprend que 16 sionistes ont été tués près de la frontière libanaise, depuis le début des hostilités (échanges de tirs) qui ont débuté le 8 octobre, entre l’armée israélienne et les factions de la résistance au Liban.
Et plus de 11 000 missiles ont été tirés contre l’entité sioniste depuis le début de la guerre, précisant que 42 villes israéliennes ont été évacuées dans les zones proches de la frontière libanaise et que le nombre de personnes déplacées a atteint 61 800 Israéliens, fait savoir le Centre d’études de l’Institut.
D’après la même source, plus de 2.000 missiles ont été tirés contre l’État voyou depuis le début du conflit en provenance du “Liban et de la Syrie“, sans donner davantage d’explications.
Par ailleurs, à cause de la guerre, l’institut a mentionné que le nombre de sionistes déplacés dans le sud et le nord d’Israël a atteint les 217.921 personnes lundi dernier.
Manifestement, le courage et la bravoure des combattants de la résistance palestinienne ont fini par détruire le « mythe d’une armée israélienne toute-puissante, quasi invincible » et semer une peur bleue non seulement dans les rangs des soldats et des réservistes de l’armée sioniste, mais aussi au sein de la société israélienne.