Vendredi dernier, une convention-cadre a été signée entre le ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées et le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, afin de faire fructifier le partenariat entre les deux ministères dans le domaine de l’autonomisation économique des femmes et des filles.
Cela s’inscrit dans un processus complémentaire d’accompagnement, de formation, d’encadrement et de financement. Ainsi, en vertu de ladite convention, les centres de la fille rurale relevant du ministère de la Formation ouvrent leurs portes devant les initiatives d’investissement féminines à Kasserine et à Jendouba. Il y a lieu de souligner que l’expérience sera, aussi, généralisée aux autres régions du pays.
Présidée par la ministre de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, Amel Belhadj Moussa, et le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Lotfi Dhiab, cette cérémonie de signature de convention a été une occasion pour dévoiler les différentes démarches mises en place pour aider les femmes à réaliser leurs projets, et ce, à travers un programme d’autonomisation axé sur la formation, l’encadrement et l’accompagnement dans toutes les étapes de la réalisation des projets. «A cet effet, ce projet pilote d’autonomisation économique pour soutenir les femmes entrepreneures sera lancé au centre de la fille rurale à Kasserine, à l’intention des femmes travaillant dans le secteur agricole et l’élevage des volailles. De même pour le centre de la fille rurale dans le gouvernorat de Jendouba qui devrait, lui aussi, assurer l’accompagnement des mères d’élèves menacés par le décrochage scolaire», a noté Mme Moussa.
2024, l’année de la qualité
Et la ministre d’ajouter que son département n’a cessé, durant les années 2022-2023, d’encourager la participation et l’inscription des femmes dans les programmes et projets d’autonomisation économique offerts par le ministère. «Cette année sera celle de la qualité et la continuité de ces programmes au profit des femmes», annonce-t-elle. A noter que le programme «Raidet» lancé en 2022 a permis à plus de 15 mille femmes de s’inscrire sur la plateforme, dont 3.650 parmi elles ont bénéficié des programmes d’autonomisation économique pour soutenir leurs projets. 50% des femmes enregistrées sur la plateforme sont des diplômées de l’université dont l’âge varie entre 18 et 45 ans, soit 78% de la totalité des inscrites.
De son côté, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Lotfi Dhiab, a précisé que son département a mis en place un programme pour assurer l’accompagnement et le suivi, afin d’aider ces femmes à créer leurs projets.