Accueil A la une Exposition – Evénement « Arabofuturs » de l’IMA : Rêver les mondes de demain

Exposition – Evénement « Arabofuturs » de l’IMA : Rêver les mondes de demain

 

La Tunisienne Aicha Snoussi sera parmi les dix-sept artistes arabes contemporains à prendre part à l’exposition-événement de l’IMA (Institut du monde arabe) à Paris intitulée « Arabofuturs », prévue du 23 avril au 27 octobre 2024.

Exposition «Arabofuturs » à l’IMA

Vidéastes, plasticiens, photographes, performeurs… : les artistes arabes et de la diaspora s’emparent de l’anticipation et de la science-fiction pour questionner et transgresser sans détour les sociétés d’aujourd’hui et rêver les mondes de demain. Pour introduire le visiteur à ce merveilleux et dynamique laboratoire d’hypothèses, l’exposition d’art contemporain Arabofuturs réunit 17 d’entre eux, et autant d’expériences, de témoignages et de regards sur le monde,   a annoncé l’Institut du monde arabe à Paris qui accueille cette exposition du 23 avril au 27 octobre 2024. L’exposition Arabofuturs met à l’honneur de jeunes créateurs arabes tournés vers l’avenir. Projets de science-fiction ou prédictions basées sur le présent, ces artistes inventent et créent des futurs possibles, autour de thèmes variés. Modernités, écologie, mondialisation et migration de populations, identités plurielles… Les grands sujets de discussion d’aujourd’hui pourraient définir les mondes de demain. L’exposition propose deux sections : «Le jeu de la réalité et de la fiction» et «Futurs hybrides». Dans le jeu de la réalité et de la fiction, qu’il s’agisse d’installations, de sculpture 3D ou de photographie, chacun des artistes offre une vision spécifique du réel, de notre vécu, notre société et d’un ressenti pictural de la réalité et du monde. La Tunisienne Aïcha Snoussi sera parmi les dix-sept artistes arabes contemporains à prendre part à cette exposition et elle exposera dans la section des «Futurs hybrides», celle qui «ouvre les portes de l’anticipation et des nouveaux possibles». Hybridations, écriture des mythes, nouvelles humanités, mondes fantastiques et post-apocalyptiques… : ces futurs sont ceux des revendications radicales du changement, du refus des paradigmes actuels et des modèles patriarcaux, capitalistes, expansionnistes qui ont organisé les sociétés humaines.  Chaque prise est en relation avec l’imaginaire de l’artiste dans son aspect fugace et sensible et de sa réalité environnante en ce qu’elle a de particulier, d’original ou d’insolite. Née à Tunis en 1989, Aïcha Snoussi est diplômée de l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Tunis et de l’Université de la Sorbonne à Paris. Elle est lauréate en 2020 du prix Sam pour l’art contemporain et du premier prix de la Fondation Rambourg pour son projet d’art contemporain «Underwater».

Le travail de Aïcha Snoussi «questionne les récits enracinés, l’autorité des savoirs et les dynamiques de pouvoir qui façonnent l’histoire. Le dessin prolifère en occupant les espaces qui sont investis, et fusionne avec des installations faites d’archives, de sculptures, d’objets et de matériaux organiques méticuleusement collectés, gravés, assemblés», selon l’artiste qui a exposé dans plusieurs villes et capitales du monde dont Paris, Abu Dhabi, Londres, Amsterdam, Beirut, Bruxelles et Cape Town. Aïcha Snoussi propose une réflexion poétique à l’intersection de la science-fiction, de l’archéologie et de la politique.  En mettant en œuvre un mythe, son travail se fait intervention historique, entre invention du passé et critique du présent, selon la commissaire  de l’exposition, Élodie Bouffard, et la Commissaire associée, Nawel Dehina.

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