Son état de santé ne le permet plus : Othman Jenayah n’a plus l’aptitude à gérer le quotidien. Il a décidé de déléguer la gestion aux membres du Comité directeur provisoire et aux administratifs du club pour gérer les affaires courantes jusqu’à ce qu’il passe le flambeau au président élu.
Il quitte ses fonctions après avoir été victime d’un malaise. C’est Hamed Kammoun qui prend la relève. Mais non, Othman Jenayah renonce à se retirer et poursuit ses fonctions jusqu’à la fin de la saison selon les dires du président du Comité du soutien, Abdeljelil Bouraoui. Une version que l’intéressé démentira plus tard au début de la semaine dernière. Le jour même, Hamed Kammoun démissionne de toutes les instances de l’Etoile. Et durant la semaine précédente, le flou a persisté : Jenayah quittera-t-il son poste ou va-t-il poursuivre ses fonctions ?
Othman Jenayah a mis fin, lundi soir dans une interview sur El Hiwar Ettounsi, à toutes les spéculations et à une période de flou total qui a duré un mois : “Je ne peux plus gérer le quotidien car ma santé ne le permet plus. Je délègue la gestion du quotidien aux membres du Comité provisoire directeur et aux administrateurs du club. La période de transition sera de courte durée. Je passerai la main au prochain président élu.”, a déclaré le président du Comité directeur provisoire de l’ESS.
Entre mai et juin
Finalement, Othman Jenayah reste à la tête de l’Etoile jusqu’à la fin de la saison, mais sans exercer pleinement ses fonctions. En d’autres termes, le président étoilé va coordonner les décisions et actions opérées par ses adjoints sur le terrain. Une période de transition qui se prolongera jusqu’au mois de mai, ou, au plus tard, le mois de juin, le temps que la commission indépendante constituée pour amender les règlements intérieurs termine son travail. Les propositions de ladite commission seront exposées lors d’une assemblée générale extraordinaire notamment Les amendements concernent les conditions d’éligibilité pour se porter candidat à la présidence du club. Il y a également l’idée que les anciens joueurs aient des sièges au sein du Comité des sages. Et ce sont les anciens joueurs qui éliront leurs représentants dans ce comité. Un comité qui sera repensé, avec un rôle de superviseur et de régulateur mais à titre consultatif.
L’assemblée extraordinaire ouvrira la voie à la tenue des élections. Sauf que les prétendants ne se bousculent pas au portillon. Othman Jenayah, lui, a son candidat qui n’est autre que l’ancien président et son successeur à la tête de l’Etoile en 2006, Moez Driss.