Echos d’Afrique

 

Le Maroc confirme son ascension dans le Top 5 des économies africaines

Le Maroc s’inscrit dans la dynamique des nations les plus prospères du continent africain, selon les récentes analyses économiques. En effet, le pays se distingue parmi les cinq économies africaines les plus florissantes, une position qu’il a su maintenir et renforcer au fil des ans. Selon le rapport annuel de Henley and Partners, le Maroc a confirmé sa place dans le quintet de tête des marchés de la richesse en Afrique, se classant cinquième après des géants économiques, tels que l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigeria et le Kenya. Ces cinq nations représentent ensemble 56 % de la population fortunée du continent et concentrent plus de 90 % des milliardaires africains. Entre 2013 et 2023, le Maroc a enregistré une augmentation impressionnante de 35 % du nombre de ses résidents fortunés, surpassant ainsi les taux de croissance des autres membres du «Big Five». Les projections de Henley and Partners indiquent que le Maroc, ainsi que d’autres pays, tels que, l’Ile Maurice, la Namibie, la Zambie, le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda, pourraient voir leur nombre de millionnaires croître de plus de 80 % d’ici 2033. Cette tendance haussière serait soutenue par des politiques attractives en matière de résidence par investissement, une économie riche en ressources et une position géographique stratégique, autant d’atouts qui devraient séduire les investisseurs internationaux. Le rapport souligne également l’émergence de villes telles que Marrakech, Sandton, Cape Town et Grand-Baie comme des centres de luxe et d’investissement. Le Maroc brille particulièrement avec trois de ses villes —Casablanca, Marrakech et Tanger —figurant parmi les métropoles les plus riches d’Afrique.

Le Caire : mise en place de 7 corridors logistiques intégrés reliant la mer Rouge et la Méditerranée

L’Égypte planche sur la mise en place de 7 corridors logistiques intégrés qui associent un ensemble d’infrastructures routières et ferroviaires pour relier les ports de la mer Rouge à ceux de la Méditerranée, a révélé le ministre égyptien des Transports, Kamel el Wazir. L’initiative figure au nombre des projets structurants prévus dans le Plan de développement durable de l’Etat horizon 2030, dont l’un des objectifs consiste à faire du pays une plaque tournante régionale du transport et de la logistique. Les corridors permettront concrètement d’interconnecter les «pôles de production des secteurs industriel, agricole, minier et de services aux ports maritimes grâce à un transport rapide et sécurisé, y compris les ports secs et les zones logistiques intégrées». Comptant sur sa position géographique qui fait de son espace continental un pont naturel entre les pays bordant la Méditerranée et la mer Rouge, l’Égypte cherche en effet à capitaliser sur cet atout. Depuis 2014, le pays a multiplié les investissements dans le développement des ports, mais aussi des infrastructures logistiques de soutien, notamment les chemins de fer, ports secs, complexes industriels divers, pour accompagner la croissance attendue du trafic portuaire.

18.700 millionnaires africains ont quitté le continent au cours de la dernière décennie

Quelque 18.700 particuliers africains possédant une fortune estimée à au moins un million de dollars ont quitté le continent au cours de la dernière décennie, selon un rapport publié récemment par Henley & Partners, un cabinet britannique spécialisé dans le conseil en matière de migration des investissements et de planification de la résidence et de la citoyenneté, en collaboration avec le cabinet de recherche New World Wealth. Intitulé «The Africa Wealth Report 2024 », le rapport estime que le nombre de ces individus, que les banquiers privés et les gestionnaires de patrimoine appellent dans leur jargon les «High net worth individuals (HNWI)», a ainsi enregistré une baisse de 8% dans le courant de l’année 2023 en Afrique pour s’établir à 135 200 personnes. Le patrimoine de l’ensemble de ces personnes fortunées est évalué à 2.500 milliards de dollars.  Le continent compte également 342 centi-millionnaires (personnes possédant un patrimoine d’une valeur égale ou supérieure à 100 millions) et 21 milliardaires en dollars. «Beaucoup de personnes font fortune en Afrique puis partent s’installer dans d’autres pays à la recherche d’une meilleure qualité de la vie, d’un meilleur système éducatif pour leurs enfants et pour un meilleur accès aux soins de santé», explique Dominic Volek, chef de l’unité dédiée aux clients privés chez Henley & Partners. «Le monde compte actuellement 54 milliardaires nés en Afrique, mais seuls 21 d’entre eux vivent encore sur le continent. La plupart d’entre eux se sont installés au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Australie et aux Émirats arabes unis. Un nombre important d’entre eux se sont également installés en France, en Suisse, à Monaco, au Portugal, au Canada, en Nouvelle-Zélande», fait remarquer de son côté Andrew Amoils, responsable de la recherche chez New World Wealth. Le rapport révèle d’autre part que cinq pays africains seulement surnommés les «Big Five» représentent à eux seuls 56% des millionnaires du continent et 90% de ses milliardaires. Il s’agit de l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigeria, le Kenya et le Maroc.

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