Quand on vit dans une commune, une cité, un quartier… bref un lieu quelconque, on se doit de respecter les règles de bienséance les plus élémentaires ! Il s’agit de vivre en harmonie avec le cadre qui nous est offert, les gens qui nous entourent et les lois en vigueur.
C’est ce qu’on appelle communément le civisme. C’est du moins ce qu’on apprend à l’école dès le jeune âge. Mais, paradoxalement, le constat dans notre environnement immédiat est tout à fait le contraire de tout ce savoir-vivre ! En effet, plus une irrégularité dans le comportement de certaines personnes vient s’ajouter à une autre irrégularité, sans qu’il y ait une réaction punitive, plus on s’y habitue. Le hors-la-loi devient la loi !
Quand on ne sévit pas lorsqu’on enfreint la loi, on encourage les contrevenants à pousser encore un peu plus leurs incivilités. A Bizerte, et certainement dans d’autres villes de notre pays, on déverse de plus en plus des gravats non plus dans des terrains vagues abandonnés, mais maintenant carrément sur la chaussée. Il suffit de faire un tour à la corniche sur la route panoramique ou celle du Nadhor des deux côtés de la forêt pour ne citer que ces endroits-là pour constater l’ampleur des dégâts.
L’environnement est agressé d’une manière insolente par les engins de toutes sortes qui déposent leurs déchets de bâtiment en toute impunité, au vu et au su de tout le monde. Certes, on nous dira que les moyens de la municipalité sont très faibles pour pouvoir exercer un contrôle sur ces ennemis de l’environnement, de l’hygiène et de la propreté. Tant que ces derniers ne sont pas inquiétés par les autorités, à savoir les différents corps de police, ils continueront à agir de la sorte. Pourtant il ne coûte pas cher d’installer des caméras de surveillance pour repérer les contrevenants !
Espérons que les nouveaux conseils locaux et régionaux fraîchement élus agiront efficacement dans les plus brefs délais pour préserver Bizerte des différentes sortes de pollution. Prévenir puis sévir semble être l’équation qui s’impose !