Son adversaire, le PSSEdayer, a failli créer la sensation de ces huitièmes de finale… Que de sueurs froides pour Kanzari et ses joueurs !
L’appréhension du déplacement du CAB à Sakiet Edayer, pour y affronter l’équipe locale, s’est avérée finalement justifiée puisque les locaux sont passés à côté d’une belle surprise ! En effet, alors que le match se dirigeait vers une victoire du PSSE, Firas Othmani est venu remettre les pendules à l’heure dans les toutes dernières minutes. Les Cabistes étaient alors revenus de loin… pour passer au tour suivant grâce à un 2e but de Rayen Mechergui à la… 120’. Comme quoi, il n’est toujours pas évident en Coupe de jouer contre un club divisionnaire quand il évolue devant son public. La volonté de se surpasser a failli jouer un mauvais tour aux camarades de Ben Zitoun qui étaient loin de leur forme habituelle. Privés des services d’un bon nombre de cadres pour diverses raisons, ils ont livré une prestation qui ne restera pas dans les annales. L’explication est que les étrangers constituent la colonne vertébrale du CAB. Quand ils sont absents, il va de soi que les automatismes en pâtissent et, par voie de conséquence, le rendement général connaît une baisse de régime. Ces absences conjuguées à celles de l’attaquant Abderraouf Othmani en convalescence et des milieux Fellahi et Oussama Ali qui vient de se faire opérer au niveau du pied, on comprend mieux ce jeu approximatif produit à cette occasion et lors du premier tour également contre l’équipe d’El Mhamdia. Il est vrai que, dans ce genre d’épreuve, l’essentiel est de se qualifier. Le CAB l’a fait ! On ne peut pas exiger de tous ces jeunes à l’instar de Mideni, Rhibi, Ben Othmane, Rayen Mechergui, Allouche de sortir le grand jeu lorsque la formation cabiste est remaniée en permanence. Désormais, il faudra tirer la conclusion suivante: un joueur étranger doit apporter juste un plus à l’équipe. On a l’impression que si les étrangers manquent à l’appel, le CAB est dépeuplé ! A méditer…