En Afrique, «Casablanca Finance City» (CFC) s’impose. Selon le classement établi par le «Global Financial Centres Index» (Gfci), la place financière marocaine se maintient en tête des centres financiers d’Afrique, juste après les places financières de Dubaï et d’Abu Dhabi pour la région Mena.
D’après les dernières statistiques publiées par «Statista», en 2024, Dubaï était la place financière la plus attractive de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), avec un score au «Global Financial Centres Index» de 724 points. L’institut privé «Z/Yen» a construit un indice de notation des places financières, dans lequel sont intégrés une multitude de facteurs. Les domaines importants de compétitivité sont, entre autres, l’environnement des affaires, le capital humain, la fiscalité et les infrastructures.
Il est à rappeler que selon le dernier classement du «Global Financial Centres Index» et au dernier trimestre de 2023, la place financière «Casablanca Finance City» se maintient en tête des centres financiers d’Afrique. Il s’agit en effet d’un baromètre semestriel mettant en exergue les places financières les plus attractives permettant ainsi aux multinationales de choisir l’emplacement de leurs nouvelles filiales. Ainsi, avec ce classement, «Casablanca Finance City» se positionne au 54e rang au niveau mondial, elle maintient sa position en tête de ce classement au niveau continental. Classés respectivement au 68e et au 81e rang, l’île Maurice et Kigali complètent le podium africain, dans cet indice de référence des centres financiers internationaux. «En termes de réputation financière, Casablanca s’est imposée comme un centre financier de premier plan en Afrique, attirant les entreprises et les investisseurs internationaux», indique le classement. L’infrastructure financière de la ville, illustrée par la Bourse de Casablanca, a renforcé sa réputation de plaque tournante des services financiers», ajoute la même source.
Toujours selon «Z/Yen Group», en collaboration avec le «China Development Institute», le classement place de plus «Casablanca Finance City» à la troisième position dans la région Mena (Afrique du Nord et Moyen-Orient), juste après les places financières de Dubaï (21e mondial) et d’Abu Dhabi (35e)
Le secteur financier dans la région Mena
Le secteur des technologies financières (FinTech) dans la région Mena a connu un essor récent, notamment avec l’augmentation des taux de pénétration des smartphones et d’Internet. La «Fintech» aide les entreprises en leur permettant de gérer efficacement leurs opérations financières à l’aide de logiciels spécialisés. L’accélération de l’adoption des technologies financières peut être attribuée à la grande proportion de jeunes qui s’adaptent au changement et aux taux élevés d’adoption des nouvelles technologies. La Fintech avait la part la plus élevée de transactions de startup dans la région, soit 16% en 2020, par rapport aux autres secteurs. Le nombre d’entreprises de technologie financière dans la région du Moyen-Orient devrait atteindre 465 entreprises d’ici 2022, même si cette valeur sera probablement dépassée.
Fintech aux Emirats arabes unis
Les Emirats arabes unis (EAU) ont été un leader dans l’adoption de la technologie fintech dans la région Mena. Le nombre de startup fintech aux Emirats arabes unis était de 400 en 2020. Il y avait 15 sociétés fintech islamiques dans le pays, la même année.
Les zones franches «Adgm» et «Difc», respectivement dans les émirats d’Abou Dhabi et de Dubaï, ont adopté de manière proactive la fintech. L’autorité de régulation du pays a stimulé le secteur de la blockchain en 2020 et 2021. Les autorités locales ont mis en œuvre des lois réglementaires et légalisé les activités sur les «crypto-actifs». La «Dubai Financial Services Authority» a annoncé un cadre de cryptographie, tandis que la «Securities and Commodities Authority» a légitimé les activités sur les «crypto-actifs» et a introduit un cadre de cryptographie.