Les séances de travail s’enchaînent au ministère de l’Education pour passer en revue les différents préparatifs des examens nationaux. La dernière en date a eu lieu, jeudi 30 mai, ayant regroupé les commissaires régionaux à l’éducation.
En prélude, l’organisation des examens nationaux et les conditions de leur bon déroulement ont figuré à l’ordre du jour du ministère. C’est l’échéance du bac qui pointe en premier.
Le coup d’envoi de la session principale sera donné le 5 juin pour se poursuivre jusqu’au 12 juin, comme chacun le sait. A titre de rappel, les résultats seront annoncés officiellement le 25 juin, alors que la session de contrôle est prévue pour les 1er, 2, 3 et 4 juillet. Quant aux résultats officiels, ils seront connus le 14 juillet 2024.
Plus de 140.000 candidats en lice
S’agissant des effectifs, il faut savoir qu’on avait accueilli près de 138.000 candidats au bac au cours de la session de 2023. On s’attend cette année à 140.206 selon les prévisions avancées par le ministère de l’Education, soit une augmentation de plus de 2.000 candidats. Ces effectifs se répartissent entre 115.791 provenant du public et 17.397 provenant du privé ainsi que plus de 7.000 candidats libres.
Notons au passage que les lycéens qui ont passé les épreuves d’éducation physique en avril dernier étaient au nombre de 129.098. Il y a, bien sûr, les dispensés et les candidats libres ou qui viennent du privé qui sont exemptés. Et gare aux fraudes et défaillances diverses !
En tout cas, ceux qui vont se présenter pour subir les épreuves du bac seraient, peut-être, répartis selon l’ordre de l’année dernière. On parle, bien sûr, du secteur public. C’est la section “économie et gestion” qui alignera le plus grand nombre de candidats, avec environ 37.000 élèves. Les sections “sciences expérimentales” et “lettres” seront autour de 20.000 et 22.000. Ceux des “sciences techniques” comptent 15.000. Leurs camarades “matheux” et ceux des “sciences informatiques” seront aux alentours de 8.000 candidats chacun. Quant à la section “sport”, elle devrait se situer autour de 1.200. Il faut remarquer que ce sont les filles qui viennent en tête, avec plus de 73.000 candidates.
Révisions par tous les moyens
Nos futurs bacheliers ont déjà commencé leurs révisions, en utilisant aussi bien les méthodes classiques que celles technologiques. Certains ont essayé l’inusable révision en solo. D’autres se sont constitués en groupes. Les révisions se déroulent soit à la maison, soit dans de nombreux cafés qui réservent des espaces pour les élèves du bac. Les bibliothèques publiques sont aussi de la partie.
Par ailleurs, les sites du ministère de l’Education proposent leurs services à travers le “bacweb” ou par le biais du site du Centre national des technologies en éducation (Cnte). On y trouve des leçons-vidéo pour les révisions du bac. De nombreux élèves ont intensifié les cours de soutien en dépensant d’énormes sommes d’argent pour payer les séances “d’études”. A côté de ce que dépense l’Etat pour chaque élève du cycle préparatoire et secondaire, les familles tunisiennes consentent des sacrifices matériels non négligeables. Tant pour les fournitures que pour les séances de cours particuliers. Si le ministère affirme que le coût unitaire de l’élève dans le cycle indiqué est de l’ordre de 3.677 dinars, il n’est pas étonnant qu’il en soit de même pour les familles pour ne pas dire plus.
On ne finira pas sans noter que l’écrasante majorité des 155.000 enseignants du public restera à la disposition de ses administrations respectives pour assurer le bon déroulement des examens nationaux. Et pas uniquement le bac.