Une défaite qui n’a aucune répercussion, l’USBG a déjà assuré son maintien.
Mohamed Ali Mâalej et ses hommes avaient beaucoup craint de ne pouvoir assurer leur survie en Ligue 1 qu’au terme de l’ultime journée, après le match contre l’ASM au stade 7 Mars de Ben Guerdane. Trois résultats majeurs leur ont épargné cette crainte et joué en leur faveur: la défaite des Marsois à domicile contre l’OB qui les a précipités plus tôt que prévu en Ligue 2 , le succès inattendu de l’AS Soliman à Tataouine, qui a fait renaître l’espoir à l’équipe de Fakhreddine Guelbi et le nul contre toute attente de l’ESM contre EGSG à Métlaoui. Trois résultats connus à l’avance avant le match contre les Cigognes de Béjà à Medjez El Bab qui ont rendu cette empoignade une simple formalité sans intérêt. En effet, avec ses 19 points au classement général, l’USBG n’avait pas à grappiller d’autres points pour sauver sa saison grâce à ses meilleurs résultats avec l’ESM et l’ASS qui vont en découdre pour éviter le deuxième billet pour la relégation. La Ligue nationale de football professionnel a offert aux Jaune et Noir cet avantage de s’être débarrassés de la pression et des calculs avant de fouler la pelouse du Stade de Medjez El Bab en décalant leur match d’un jour, alors qu’en principe et logiquement les derniers matches à enjeu entre les équipes encore concernées par l’opération maintien auraient dû être fixés au même jour et à la même heure, à la minute près pour mettre toutes les équipes en ballottage sur un pied d’égalité. C’était une vraie mascarade que de voir les arbitres, commissaires et délégués des deux matches UST-ASS et ESM-EGSG veiller scrupuleusement à ce que le coup d’envoi de ces deux rencontres et même celui de leur seconde mi-temps soient donnés à la même minute, alors que le match OB-USBG , non moins intéressant, avait été programmé 24 heures après.
Relâchement prévisible
Pour Mohamed Ali Mâalej, le match contre l’OB a été vidé de tout suspense et de tout intérêt et le relâchement de ses protégés était prévisible. «Ils n’avaient plus de raison de se défoncer physiquement alors que notre sort était connu à l’avance. Le match s’était transformé en partie presque amicale et son enjeu a été tué». Pas pour l’équipe de Imed Ben Younès qui avait, elle, une belle opportunité de grimper seule à la tête du groupe du Play-Out aux dépens du CAB dont le match avec l’ASM s’est soldé par un nul. «Notre adversaire avait plus d’enjeu et d’envie que nous pour gagner», ajoute Mohamed Ali Mâalej. «Nous avons pu égaliser par Ayoub Mcharek après le but de Râabi Homri mais en seconde mi-temps nous avons cédé par relâchement physique et surtout mental et nous avons encaissé le deuxième but venu des pieds de Ahmed Amri sans pouvoir réagir et revenir dans le match durant les 20 dernières minutes. C’était plus que logique». Une défaite qui ne va pas laisser ni des traces ni des regrets. L’essentiel a été réalisé par l’USBG avec ce maintien en Ligue 1 sans sueurs froides jusqu’à la fin de saison. Mais que de leçons à retenir d’une saison très mouvementée et très mal négociée dès sa première phase !