Accueil A la une Aménagement des plages pour la saison estivale : L’Apal veille au grain

Aménagement des plages pour la saison estivale : L’Apal veille au grain

 

L’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal) mène, jusqu’au mois de septembre prochain, une campagne ciblée de criblage et de ratissage de 133 plages, soit 13 plages de plus qu’en 2020. En moins d’un mois, le ministère de la Santé devrait valider la liste des plages toujours interdites à la baignade…

La saison estivale pointe le bout du nez. Après les examens, et dès l’application de la séance unique pour les travailleurs administratifs, les plages seront généralement prises d’assaut par les baigneurs, venus des quatre coins de la Tunisie.

En prélude, l’Apal semble être à l’œuvre. Elle commence généralement tôt, de mars à octobre de chaque année. Les étapes de nettoyage se produisent de manière cyclique. C’est un programme qui concerne un certain nombre de plages entre publiques et touristiques, aux abords des unités hôtelières, sur une longueur de 1.300 km et une superficie totale de près de 3.800 ha.

La première action concerne le criblage et le ratissage du sable, alternant les interventions hebdomadaires sur toutes les plages, tout en mobilisant les équipements et engins nécessaires.  Pour les zones inaccessibles, il y a un recours à des méthodes manuelles pour enlever les algues et désherber les plages, en sollicitant les communes environnantes par une contribution d’une journée de travail. C’est un soutien que l’Apal apporte aux municipalités littorales, depuis 1999 pour les appuyer dans leurs efforts, en termes de propreté des plages et préservation du milieu côtier. Et les initiatives citoyennes des écoles, des associations ou encore des jeunes volontaires sont également venus en renfort, sous les bons auspices de l’Apal.

Programme 2023-2025

Comme chaque année, l’Apal concocte, à l’aide des ministères de l’Intérieur et du Tourisme, un programme de nettoyage des plages. Nabil Mokhtar, chef de projet du nettoyage des plages à l’Agence, rappelle que de telles campagnes de propreté demeurent systématiques, à l’approche de la saison estivale. Cette année, elles concernent 133 plages qui font l’objet du programme de nettoyage 2023-2025. Ceci en collaboration avec le ministère du Tourisme, par le biais de la Caisse de protection des zones touristiques, couvrant, au total, quelque 56 municipalités. «Le but est de favoriser aux estivants un minimum de confort et de propreté, d’utiliser des techniques modernes et adéquates à la protection de l’environnement dans le cadre des travaux de nettoyage des plages, de consolider l’effort des municipalités côtières et de créer des emplois pour les jeunes diplômés dans le secteur de l’environnement. En plus du nettoyage mécanique des plages, l’Apal gère le programme d’enlèvement des algues, réparti sur 13 plages dans 5 gouvernorats (Ben Arous, Nabeul, Sousse, Monastir et Médenine», selon l’Apal. Le nettoyage des plages se fait, à maintes reprises, et s’étend sur cinq mois, soit de mai à septembre. En attendant que le ministère de la Santé devrait, ultérieurement, valider la liste des plages interdites à la baignade. En 2023, on recensait 29 plages interdites à la baignade réparties sur cinq gouvernorats ; à savoir Bizerte, Tunis, Ben Arous, Sousse et Gabès. Ce qui est toujours d’actualité parce que ce sont des plages traditionnellement impropres et qui forment une embouchure avec des oueds (rivières) principalement dans la banlieue sud (Ben Arous). Alors, la propreté des plages reste de rigueur et il s’agit de sauvegarder celles qui sont propices à la baignade.

Campagnes de propreté ciblées

En prévision de la saison touristique qui s’annonce prometteuse, les plages de Tabarka, Berkoukech à Tabarka et Zouaraa à Béja, sur une distance de 3 kilomètres de long et 30 mètres de large ont été passées au peigne fin, par l’Apal, en concertation avec la Caisse de protection des zones touristiques, afin de les rendre plus propres et propices à la baignade. M. Aïssa Marouani, délégué régional du tourisme à Tabarka et Jendouba, rappelle l’intérêt de cette campagne de nettoyage et de déblayage des différentes plages qui se prolonge jusqu’à septembre prochain, concerne 133 plages en Tunisie. Lancée depuis mai dernier, la campagne de nettoyage se poursuit sur la corniche de Gabès. Cette campagne comprend le nettoyage et la préparation de la plage et de la corniche, l’enlèvement des déchets solides, du point noir et la plantation d’une centaine de racines de palmiers situés à l’entrée sud de la corniche de Gabès. Rétablir l’éclairage public à l’entrée sud de la Corniche, peindre les trottoirs, l’entretien des routes en partant du pont Chamama, en passant par les rues principales, jusqu’à la Corniche sont parmi les priorités. A Gabès, faut-il aussi le souligner, il y a des plages jugées trop polluées et impropres à la baignade, dont notamment celles de la rive droite du canal de la ville de Gabès, plage Essalam, Gabès-Ville, l’ancien point du déversement d’Oued El Kdim à Gabès-Ville.

Du reste, les estivants bien nantis ont toujours tendance à se rendre dans des sites littoraux avec des plages à l’état vierge, propres et moins denses, où ils peuvent passer une journée en mer tranquille et sans tracas. C’est leur plein droit.

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