«Traces et jeux d’adaptation», exposition personnelle de Sarah Laajimi à Archivart: Récits de quotidiens

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Ce rapport au quotidien, l’artiste l’a surtout cultivé lors de la pandémie de covid. Confinement oblige, elle passait ses journées à peindre des intérieurs et des extérieurs (de sa fenêtre). C’est d’ailleurs à cette période qu’elle a aiguisé sa pratique artistique, en s’initiant à la peinture à l’huile et en expérimentant de nouvelles techniques. C’est à partir de là qu’elle a commencé à développer son univers articulé autour d’une picturalité intimiste.

Archivart expose actuellement les œuvres de la jeune artiste Sarah Laâjimi, une autodidacte qui trace son chemin et s’installe tranquillement sur la scène artistique.

Son exposition personnelle, intitulée «Traces et jeux d’adaptation», aborde les notions de trace, de cadre et d’intermédiarité à travers une figuration lyrique qui restitue une quotidienneté.

Ce rapport au quotidien, l’artiste l’a surtout cultivé lors de la pandémie du covid. Confinement oblige, elle passait ses journées à peindre des intérieurs et des extérieurs (de sa fenêtre).

C’est d’ailleurs à cette période qu’elle a aiguisé sa pratique artistique, en s’initiant à la peinture à l’huile et en expérimentant de nouvelles techniques. C’est à partir de là qu’elle a commencé à développer son univers articulé autour d’une picturalité intimiste. Portraits, natures mortes ou autres scènes de vie qu’elle représente à l’huile dans différents formats, et dont elle restitue des bouts de récits… Une esthétique très cinématographique où lumière et cadrages deviennent des matériaux de construction.

De formation littéraire, Sarah enseigne actuellement l’anglais à l’Institut supérieur des études appliquées en humanités de Tunis, mais elle a depuis développé depuis son enfance une passion pour le dessin et la peinture, qu’elle a commencé à pratiquer à l’adolescence. En digne jeune de la génération Z, elle s’est autoformée techniquement et théoriquement via internet, parcourant tutoriels, comptes d’artistes Instagram et autres plateformes spécialisées, s’abreuvant de tout ce qui est en lien avec l’art, son histoire et ses différentes pratiques et techniques. C’est dans le cadre d’une exposition virtuelle organisée en 2022 par Archivart que la jeune femme a vendu ses premières toiles, et commencé à recevoir différentes commandes et à prendre part à différentes expositions collectives. Cette ouverture sur le «marché de l’art» tunisien s’est accompagnée d’une ouverture picturale sur des espaces en commun, et de l’intimité de sa chambre, de sa maison, elle s’intéresse à un quotidien plus collectif, à des scènes de rues, des portraits de passants, des décors urbains…

Une évolution dont les traces sont palpables dans cette exposition qui est à découvrir jusqu’au 30 juin 2024.

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