Nos joueurs étaient à côté de la plaque. Un match à oublier lors duquel notre équipe nationale a subi de plein fouet le rythme imposé par son adversaire. Encore heureux que la domination de la Namibie fût stérile.
Namibie : Kazapua, Ikeinge, Karuuombe (Shidolo 86’), Hanamub, Hambira, Petrus, Kamberipa, Hotto, Kasume, Kalula ( Haidula 80’) et Muzeu (Maharero 90’+6).
Tunisie : Ben Saïd, Meriah, Talbi, Abdi, Mathlouthi, Skhiri, Ghandri (Chaâlali 43’), Achouri, Saad (Ben Ouanes 56’), Rafia (Sahli 88’) et Jouini.
Franchement, on s’attendait à une bien meilleure prestation des nôtres, lors de la confrontation, hier, contre la Namibie. Et avec l’incorporation d’un troisième attaquant, en l’occurrence Haythem Jouini, aux côtés de Elias Achouri et Elias Saad, on s’attendait à ce que nos avants se montrent plus percutants qu’ils l’ont été face à la Guinée-Equatoriale.
Or, ce sont les Namibiens qui se sont montrés plus dangereux et ce, dès l’entame de la rencontre avec une première tentative dangereuse dès la 5’ de jeu avec une grosse frappe qui frôla la transversale.
Et à vrai dire, nos joueurs n’étaient pas au bout de leur peine. Ils ont même eu droit à une grosse frayeur quelques minutes plus tard : sur une balle arrêtée, Kalula adressa une frappe puissante et cadrée interceptée sur la dernière ligne par Ben Saïd qui lâche la balle avant qu’elle ne termine sa trajectoire dans les filets (13’). Encore heureux que l’arbitre ait sifflé une faute inexistante.
Après cette action dangereuse, les Namibiens ont fait de la balle arrêtée une arme dangereuse : un coup franc direct à l’approche des 16 mètres de Hotto qui frôla la transversale (18’).
Et il n’y a pas que Kalula et Hotto qui ont mis à rude épreuve notre défense : parti sur la droite, Muzeu a effacé tous nos défenseurs avant d’adresser un tir qui passa légèrement à côté des filets (27’). Une minute plus tard, Béchir Ben Saïd a dû intervenir sur la dernière ligne pour intercepter la balle suite à une confusion au sein de sa défense (28’).
Les ardeurs des attaquants namibiens atténuées…
En deuxième mi-temps, les changements opérés successivement par Montassar Louhichi ont permis d’atténuer les ardeurs des attaquants namibiens, grâce entre autres à l’entrée de Mortadha Ben Ouanes, sans compter l’apport de Ghailane Chaâlali incorporé avant la pause mi-temps en remplacement de Nader Ghandri blessé.
Et s’il y a donc une amélioration constatée, c’est seulement au niveau défensif avec un meilleur placement et replacement, chose qui a empêché l’attaque namibienne d’être dangereuse.
Sur le plan offensif, on n’a pas vu grand-chose de la part de Jouini, Achouri ou encore Saad. Par ailleurs, la seule occasion nette a été l’œuvre d’un joueur de milieu, en l’occurrence Chaâlali, qui a tenté de prendre au dépourvu le portier namibien, en profitant d’une balle mal dégagée par la défense adverse, mais son tir puissant passa légèrement au-dessus (83’).
Et l’équipe de Tunisie, aussi effacée soit-elle, de réussir à préserver son leadership du Groupe H en tenant en échec le dauphin, namibien. N’empêche, les joueurs de Montassar Louhichi étaient hors sujet.
