Les Africains subsahariens sont très nombreux à Zarzis. Ils sont de différentes nationalités. Ils s’adonnent aux petits métiers. Les uns disposent de papiers en règle, mais la majorité n’a aucune pièce d’identité. D’autant qu’ils sont arrivés illégalement par voie terrestre ou maritime, se déplaçant toujours en groupes et habitant ensemble dans le même immeuble qu’ils louent.
Certains sont corrects et se sont aisément intégrés avec les citoyens et les familles zarzissiennes, alors que d’autres ont ramassé un peu d’argent et ont pris le large pour se rendre en Italie.
Le jour de l’Aïd, ils ont été tous bien servis par les habitants des environs. Paradoxalement, des affrontements à l’arme blanche ont éclaté hier entre deux camps de ces subsahariens, vivant en plein centre-ville.
Neuf assaillants arrêtés
Les forces de l’ordre et de la Protection civile ont été vite dépêchées sur les lieux. Une victime dont l’état a été jugé grave, en raison des coups qui lui ont été portés avec un couteau tranchant, a été transportée en urgence à l’hôpital de la place. Neuf autres suspects ont été arrêtés et devaient être transférés, hier, au centre de Jderya, à une vingtaine de kilomètres de Zarzis. Plusieurs autres ont pris la poudre d’escampette.
Et pour cause. Les citoyens présents à l’incident ont revendiqué pour la énième fois l’éloignement de ces migrants. La sécurité des habitants doit primer !