Il a fallu batailler dur pour arriver dans le dernier carré.
«L’essentiel est de participer», disait Pierre de Coubertin, il y a longtemps, très longtemps quand le sport permettait l’accomplissement de soi ! Aujourd’hui, l’important est plutôt de gagner, le professionnalisme exigeant cette devise. Et c’est ce qu’a réalisé le CAB à l’occasion de ce quart de finale contre le SCBArous, un club divisionnaire relégué en L3. Mais n’en déplaise à bon nombre de commentateurs, l’équipe de Ben Arous a montré qu’il n’y avait pas une grande différence de niveau entre les joueurs locaux évoluant en Ligue 1 et Ligue 2. Il ne faut donc pas s’étonner des résultats étriqués tout particulièrement quand il s’agit des matches de Coupe ! C’était le cas encore une fois du CAB qui a éprouvé toutes les peines du monde pour venir à bout de l’équipe de Ben Arous, vendredi dernier, à Bizerte même !
«L’essentiel était de gagner»
Les Cabistes ont dû disputer les prolongations pour assurer leur qualification en demi-finale grâce à un penalty transformé imparablement par Bouallegui à la… 120’. Certes ce fut une victoire extrêmement difficile mais largement méritée au vu de la large domination des camarades de Ben Zitoun tout au long de la rencontre. Toutefois, l’enseignement à tirer de ce match est que les locaux n’ont pas su trouver les solutions appropriées pour déverrouiller la défense renforcée adverse ! Même l’entraîneur bizertin a évité de rentrer dans les détails en se contentant seulement d’affirmer à l’issue des débats : «L’essentiel était de gagner.
C’est fait ! Désormais nous récupérerons nos étrangers lors du prochain tour». On a le sentiment que Maher Kanzari n’est pas très satisfait de la prestation fournie par ses joueurs. Il faudrait encore beaucoup de travail pour que le CAB accède à un rang respectable… il est vrai que ce système d’interdire d’aligner les joueurs non tunisiens contre des divisionnaires n’aide pas à la stabilité des automatismes et fausse carrément les pronostics. Ça mérite réflexion…