Bien que sonnés par l’égalisation du CA à la dernière minute, les Cabistes ont trouvé l’énergie pour reprendre l’avantage dès le début des prolongations. Ça en dit long…
Le CAB passe en finale et c’est bien mérité au vu de sa production et surtout de son attitude devant un CA effacé et qui manque de joueurs d’envergure. Le CAB a mieux géré le ballon tout au long du match, il a cherché à varier ses incursions et ses manœuvres de droite à gaucche et aussi par les balles arrêtées. En face, le CA a joué en zone, cherchant le jeu direct avec un Sghaier qui servait tout le monde. Mais Seydi et Allala, et aussi Ferchichi, grands de taille, ont réduit à néant le plan de jeu du CA. Une première mi-temps laide et sans rythme, mais une deuxième mi-temps plus intense. Le CAB a mérité l’ouverture du score sur une action de Midani qui décale à droite sur Fellahi (quelle bourde de Taoues qui laisse son poste !) qui à son tour vise la tête du buteur de Ben Zitoun qui a logé la balle dans les filets (68’). A part le tir de Zaalouni (69’), pas de réaction clubiste. Le but d’égalisation est alors venu sur un corner avec un centre de Sghaier et Hamdi Laabidi qui, à la dernière minute (90’), égalise d’une tête plongeante. Ces deux joueurs ont été les seuls à évoluer à un niveau élevé. La suite ? Une colère bleue de Benzarti qui lui vaut un carton rouge (Chouchène pouvait gérer autrement ce cas !) et un but refusé au CAB sur corner : la balle était déjà sortie du terrain, et puis Allala utilise la main. Quelques minutes de repos et puis un but cabiste qui résume le match : le CAB en voulait plus, et le CA ne pouvait pas espérer grand-chose avec cette catastrophique défense. Ferchichi monte doucement et plus haut que Zaalouni et Agrebi et marque un but en or (92’). Le CA a été trahi par sa défense et surtout un incorrigible Moez Hassan, passif sur tous les corners et les balles arrêtées. Le CAB a résisté à cette pression clubiste désordonnée et sans idées. Beaucoup de déchets techniques, de bévues de joueurs dignes de divisions inférieures du côté clubiste. Le CAB a bien géré le rythme du match. Maintenant, place à la finale, et c’est un autre match.